PAS à PaS ...

Grandeur et décadence ...

La rubrique électorale de la presse locale est étoffée ces temps-ci. Quel citoyen attentif s'en étonnera ? En parcourant ces quelques colonnes, on trouve aujourd'hui à la fois de quoi sourire et de quoi grincer des dents.

Cet après-midi, la palme du sourire est à attribuer à l'UMP cosnoise qui invite à un meeting régional où interviendra le célèbre François Fallon (vous lisez bien...), un homme politique dont la notoriété dépasse de loin celle de l'actuel Premier ministre ... "Fallon pas l'inviter !" On avait pourtant cru dernièrement que François Fillon, finalement, s'imposait. En qualité de Premier ministre, intervenant pour réparer les bourdes présidentielles, comme sur la réforme territoriale ou le funeste débat sur l'identité nationale. En qualité de chef de la majorité présidentielle, à l'occasion de ces élections régionales, effaçant du même coup un Président, de l'UMP celui-là, un certain Xavier Bertrand  envoie de ... "fillonisation" ! Ce surcroit de médiatisation ne sera pas parvenu aux oreilles des candidats locaux de l'UMP ...

La palme du déclin ira quant à elle au PCF local dont la loyauté est une nouvelle fois prise en défaut. Je l'ai déjà écrit ici, la fédération nivernaise du parti de Marie-George Buffet a tranché il y a quelques semaines, à la faveur d'un vote où le nombre de votants semblait bien dépasser le nombre d'adhérents (!), pour une alliance dès le premier tour avec le PS et le PRG, moyennant quoi nos amis communistes se sont vu attribuer un poste en position éligible (sans rapport avec leur audience électorale actuelle).

Malgré cela, des communistes se présentent sur une autre liste au 1er tour, sous l'appellation explicite de communistes de Bourgogne, et ils affirment haut et fort dans les médias leur appartenance au PCF.

Il y aura donc en Bourgogne des communistes encartés au PCF sur deux listes concurrentes. Le beurre et l'argent du beurre ... d'un excès d'autoritarisme il y a quelques décennies, à un défaut d'autorité aujourd'hui. La décadence !

Mais à choisir entre deux décadences, je préfère encore opter pour celle de Gainsbourg qui présente, elle, d'une certaine élégance !

JANE BIRKIN & SERGE GAINSBOURG - LA DÉCADENCE
envoyé par scopitones. - Regardez d'autres vidéos de musique.

Une belle journée de campagne en Bourgogne !

La campagne des élections régionales se poursuit, et j’étais ce matin sur le Marché de Cosne, l’un des plus beaux, si ce n’est le plus beau marché de la Nièvre.

Une belle matinée en vérité !

Belle parce que le soleil était au rendez-vous, denrée rare ces temps-ci … ! Belle surtout parce que l’accueil réservé fut, disons-le, très bon ! Toutes les campagnes ne suivent pas un tel cours ; vingt années d’engagement dans la vie démocratique de notre pays m’ont forgé une solide expérience et m’ont, je l’avoue, quelque peu épaissi le cuir.

Bien sur, il y a des refus polis et des regards détournés, c’est le lot commun. Mais dans les trois-quarts des cas, les citoyens rencontrés ont accepté avec plaisir le « projet-pour-la-Bourgogne-offert-par-le-candidat-du-rassemblement-de-la-gauche » que je suis !

Nombreux ont engagé la discussion, demandant des précisions sur nos propositions, nous faisant des remarques, positives, sur le bilan. La question des salariés licenciés est revenue fréquemment dans les discussions. Henkel, Fog, et quelques autres entreprises, oblige.

 Je me souviendrais d’ailleurs longtemps d’un échange émouvant avec une ex-salariée d’Henkel, accompagnée par son tout jeune garçon … aucunement perturbé dans sa dégustation d’une savoureuse crêpe au miel et aux amandes par les discussions d’adultes. Cette jeune femme, cosnoise d’origine, m’a dit sa tristesse à envisager de partir vivre ailleurs, là où elle trouvera du travail, ne parvenant pas à trouver un poste adapté à son expérience professionnelle dans le bassin économique.

Les liaisons SNCF ont-elles aussi été évoquée, ce qui n’est guère étonnant, vu l’abaissement de la qualité du service rendu par la SNCF sur la ligne Nevers, La Charité, Cosne, Paris. Les cheminots n’y sont évidemment pour rien. J’en sais quelque chose !

Spontanément, ce qui est d’autant plus remarquable que cela tranche avec le tempérament des gens d’ici, plusieurs personnes ont clairement affiché leur hostilité à Nicolas Sarkozy et à l’UMP.

Pour mieux illustrer ces rencontres, je vous offre un florilège des phrases les plus entendues :

Encourageante : « Merci, continuez comme ça »

Dubitative : « Les paroles, on y croit plus ; on verra aux actes  »

Ironique : « la Gauche rassemblée, vous avez réussi ? C’est bien ! »

Sympathisante : « la Gauche, je prends ; ça aurait été l’UMP, j’aurais pas pris ! »

Menaçante : « Vous n’avez pas toujours fait ce qu’il fallait dans le passé, vous avez intérêt à assurer … »

Seule ombre au tableau, si nous avons croisé des militants de la section PCF de Cosne, c’était pour les voir distribuer les tracts de la liste concurrente de l’Autre Gauche en Bourgogne. Un accord avec le PCF a pourtant été signé en bonne et due forme, et des communistes sont candidats en position éligible sur la même liste que moi.

Grandeur et décadence de ce qui fut un grand parti. Je peux l’attester, moi qui suis venu à la politique à Bourges, du temps de son Maire PCF Jacques Rimbaud (quel personnage !).

Demain, la campagne reprend à 6h00 du matin ! Direction la gare de Cosne, où je veux rencontrer les usagers de la SNCF partant travailler, comme chaque jour, à Paris. Je m’attends des échanges vifs … ces Cosnois ont les nerfs à fleur de peau pour les raisons évoquées plus haut. Lors de sa venue à Cosne début février, François Patriat nous a affirmé sa volonté de les aider à améliorer la situation. Les élus de Cosne et moi avons bien l’intention de l’y aider !

Quelques raisons d'une candidature

François Patriat est président de la région Bourgogne depuis six années. Socialiste, comme je le suis moi-même, François Patriat a su diriger cette région en conformité avec les valeurs de gauche et écologistes sur lesquelles il avait reçu la confiance des Bourguignons en 2004.

Il a donné un nouvel élan à la décentralisation en investissant la région sur les domaines essentiels pour son avenir que sont la formation des jeunes et l'aide à la création d'emploi et d'entreprises.

J'ai accepté de m'engager sur sa liste cette année pour défendre les mêmes valeurs et le même projet : une Bourgogne plus forte, plus juste et plus écologique.

Le sens de ma candidature, je l'ai avant tout puisé dans la défense de Cosne et du Haut Val de Loire nivernais où je travaille depuis douze ans et pour lequel je me bats chaque jour.

Je suis candidat pour soutenir le développement économique du bassin de Cosne, pour soutenir et défendre les salariés victimes de plans sociaux et de délocalisations comme Henkel ou Fog, pour protéger les services publics et les entreprises publiques indispensables dans nos territoires, tels l'Hôpital public, la justice de proximité, la SNCF ou la Poste.

La vidéo publiée ci-dessous retrace cela brièvement.

Je suis naturellement à la disposition des citoyens pour prolonger cet échange. 

FRANCOIS CORMIER-BOULIGEON
envoyé par fedeps58. - L'info internationale vidéo.

Bourgogne : la région la mieux gérée de France

La Bourgogne est la région la mieux gérée de France ! Ce n’est pas la majorité du conseil régional qui le dit, auquel cas d’aucuns n’auraient pas manqué de dénoncer son parti pris, mais L’Expansion publié aujourd’hui.

S’appuyant sur la capacité de désendettement, les impôts par habitant, les charges liées à la décentralisation, le poids des frais de personnel ainsi que l’effort d’investissement, ce magazine classe en effet la région Bourgogne sur la première marche du podium des régions les mieux gérées de France, devant la Picardie et Pays de la Loire.

Dans ce même classement ; la Bourgogne passe de la 18^ème place en 2004, du temps de Jean-Pierre Soisson, à la 1^re en 2010.

Cela montre que les choix budgétaires qui ont été ceux de François Patriat et de son équipe ont porté leurs fruits.

En 2004, alors qu’elle avait les taux de TP et de taxes foncières les plus bas de France, la Bourgogne était lanterne rouge pour les crédits dédiés à l’environnement, aux transports et dans les dernières régions françaises pour ceux consacrés aux jeunes, à la formation professionnelle, à l’apprentissage ou encore à la culture. Malgré ce que peut prétendre l’UMP locale, François Patriat n’a pas fait exploser la fiscalité, il l’a juste repositionnée dans la moyenne des taux d’imposition régionaux. En outre, la dette a été maîtrisée : au 1^er janvier 2009, l’encours de dette de la région Bourgogne s’élevait à 155 € par habitant, soit très en deçà de la moyenne des régions (218 € par habitant).

Dans le même temps, François Patriat a fait le choix d’investir fortement au service des Bourguignons, que ce soit pour leur pouvoir d’achat (gratuité des manuels scolaires, de l’équipement professionnel des apprentis, tarifs attractifs des TER…), pour l’emploi (en matière de développement économique, les moyens d’interventions et d’accompagnement sont passés de 43M€ en 2005 à 64 M€ en 2009), ou encore pour leur qualité de vie (90,5 M€ pour le renouvellement urbain de 23 quartiers et plus de 200 M€ dans les projets de territoire).

Au total, les investissements pour chaque Bourguignon s’élève aujourd’hui à plus de 130 euros, contre seulement 75 en 2003 !

Ce que salue le classement de L’Expansion, c’est au fond l’effort d’investissement pour les projets des Bourguignons, c’est la volonté de construire l’avenir. Un avenir qu’il faut poursuivre avec François Patriat !

Le meilleur moyen consiste à voter pour la liste d’union de la Gauche PS, PRG, PCF les 14 et 21 mars prochains !

Pourquoi chacun cherche son chat …

En 1996, Cédric Klapisch titrait son 9^ème film ainsi : Chacun cherche son chat … Oui, mais voilà, pourquoi chercher son chat ?

Je vous livre les trois bonnes raisons, issues d’une intense réflexion dominicale…, de choisir un chat :

-         l’argument rebelle. Pour suivre Jean Cocteau qui disait : « si je préfère les chats aux chiens, c’est parce qu’il n’y a pas de chat policier ».

-         l’argument gastronomique. Pour passer un délicieux moment à la table du resto le plus innovant de Cosne/Loire, où officie un Laurent Charreau que le Michelin 2010 vient de récompenser d’un Bib gourmant.

-         l’argument écolo. Parce que c’est l’animal domestique le mois polluant pour la planète. Pour sa nourriture annuelle, le félin nécessite une surface productive annuelle de 0, 15 ha contre 0, 84 ha pour un chien de taille moyenne. C'est à tout le moins ce que prétend une étude de Brenda et Robert Vale (université Victoria de Wellington, Nouvelle-Zélande).

Je ne vous laisse pas repartir sans une seconde citation de Cocteau : « Ce que le public te reproche, cultive-le : c’est toi ! »

Le "Motodidacte" a encore frappé ...

Christian Estrosi était en campagne lundi soir en Saône et Loire. Ministre de l'Industrie, chargé de l'Industrie, Maire de Nice, Président de la Communauté urbaine Nice-Côte d’Azur et Conseiller politique de l’UMP, cet autre gros cu (mulard) de la politique nous a livré un énième lapsus …

Venu soutenir François Sauvadet, le candidat de l’UMP dans la Région Bourgogne, Estrosi s’est visiblement emmêlé les pinceaux et a finalement apporté son soutien à un autre François. Je vous laisse le plaisir de découvrir par vous-même cette perle de campagne … :

Christian Estrosi soutient le PS en Bourgogne ?
envoyé par jerrk. - L'info video en direct.

Bastareaud et ses 14 copains vers le premier Grand chelem depuis 2004 ?

1M83 et 114 kg, de la force et de la finesse, tellement d’adresse sur le pré contre une seule bévue en dehors ! Quelques mots pour évoquer Mathieu Bastareaud dont la classe a illuminé Murrayfield cet après-midi pour son grand retour dans le XV de France.

2 essais pour une belle revanche. S’il n’a pas construit à lui seul la victoire française, d’autres comme Thomas Domingo et Imanol Harinordoquy, y ont largement contribué, il a réussi son retour.

Je n’en suis pas surpris. J’avais déjà été abasourdi par son talent à son entrée dans l’équipe du Stade français. Il ne fait que confirmer son immense potentiel, match après match. Il lui reste des dizaines de belles pages à écrire cuir à la main.

Espérons que Mathieu et ses 14 copains vont marquer l'histoire de ce tournoi des VI Nations 2010 et pourquoi pas remporter le Grand Chelem ? Prochain élément de réponse samedi prochain au Stade de France face à l'Irlande !

A un autre niveau, saluons l’équipe de l’Uson qui a retrouvé le chemin du succès par une victoire 25 à 0 sur Domont ! A cette heure, je n’ai pas le détail du match, mais j’espère que Berthelot aura réussi son retour dans l’équipe première neversoise.

Régionales : la grande Manip’ de la Droite …

A quelques semaines du vote des élections régionales sort un ouvrage intitulé « Régions »: le grand Gaspi » faisant le procès à charge des collectivités régionales. Quand on a pas d'idée, il ne reste que la critique !

Cet ouvrage n’est d'ailleurs qu’une continuité du « Livre Noir » des Régions socialistes que publie chaque année l’UMP. Il n’est pas étonnant que Le Figaro Magazine et Valeurs Actuelles aient été les deux magazines à tirer les premiers en se faisant largement l’écho de ce pamphlet.

La Bourgogne est citée pour la « hausse du budget de la communication », alors que la part de la communication, qui n’a comme seul objectif que de faire connaître aux Bourguignons les nombreux dispositifs que nous avons développés en direction des ménages comme des particuliers, ne représente que 2,48€ par habitant contre … 7,47 € par habitant pour le Conseil général de Côte-d’Or présidé, faut-il le préciser ?, par un le candidat UMP-Nouveau Centre aux élections régionales en Bourgogne. 7,47 € un chiffre qui, lui, ne figure pas dans cet ouvrage !

Notre région est également montrée du doigt pour le budget qu’elle a octroyé aux transports (210 millions d’€, soit 28% du Budget 2009) et aux TER en particulier. Nous avons dû en effet rattraper le retard pris par nos prédécesseurs notamment au niveau du matériel particulièrement vétuste. Nous avons également investi pour rénover le parc ferroviaire, qui est passé de plus de 30 ans à moins de 15 ans de moyenne d’âge, et, ainsi, favoriser le confort des usagers. Nous avons au final relevé ce défi et avons remis la Bourgogne sur les rails, avec une hausse de la fréquentation des TER de 34% en 4 ans (plus de 16 millions de voyageurs en 2009). Nous avons fait de ces trains de proximité la colonne vertébrale du transport public et de la mobilité en Bourgogne.

Le zoom également effectué dans cet ouvrage sur quelques-unes des subventions que le Conseil régional de Bourgogne a accordées à des associations relève de la même veine.

Les auteurs de ce livre dénoncent un pseudo « clientélisme », en revenant sur les 4000 euros versés au Comité de jumelage Haria-Issy l’Evêque (71) qui présentait un intérêt local sur le thème de la formation professionnelle agricole et sur les 18 000 € accordés au CFPPA de Beaune qui avaient pour objectif, à la différence de ce qui est écrit, une fois encore, la formation réciproque de jeunes Bourguignons et de jeunes Sud-Africains en rugby et en viti-viniculture. Même si ce sont des sommes bien dérisoires comparées au budget de la Bourgogne de 790 M€… la coopération décentralisée et la solidarité internationale ne semblent pas des actions utiles aux yeux des auteurs de l’ouvrage en question qui préfèrent sortir des chiffres de leur contexte et jeter l’opprobre sur les régions.

Les Bourguignons ne s’y tromperont pas !

Les Français non plus, qui plébiscitent l’action des régions à 64% …

L’offre de Gauche se diversifie en Bourgogne …

 Si François Patriat n’a pas ménagé sa peine pour réaliser l’union de la Gauche dès le 1^er tour en Bourgogne, ses efforts ont achoppé dans un premier temps sur la volonté d’Europe Ecologie Bourgogne de faire liste à part le 14 mars.

Aujourd’hui, c’était au tour de la « Gauche de la gauche » de présenter ses candidats. Les électeurs bourguignons de Gauche auront donc le choix entre trois listes.

La troisième liste sera composée de membres du Parti de Gauche, du NPA, de la FASE et de Communistes dits unitaires.

Communistes … ? Vous devez vous demander pourquoi des communistes figurent sur cette nouvelle liste alors que celle sur laquelle je figure comporte des candidats du PCF.

La réponse est pourtant simple. L’accord entre le PS et le PCF n’a été acquis en Bourgogne qu’à un cheveu, les adhérents du PCF l’ayant d’ailleurs rejeté dans trois des quatre départements (Côte d’Or, Yonne et Saône et Loire).

Une fois acquises les candidatures en position éligible pour les communistes officiels, les communistes free-lance peuvent maintenant se lancer dans la course en espérant pouvoir jouer et gagner sur les deux tableaux. Le beurre, l’argent du beurre, et la crémière socialiste ….

Cette situation a été facilitée par l’attitude inconséquente de certains responsables socialistes.

Dans la Nièvre, la direction départementale du PS a cédé dès la première seconde de discussion les 3^ème et 8^ème places à nos amis communistes qui n’en demandaient pas tant ! Sans avoir rien eu à négocier, ces derniers sont donc sûrs d’avoir un élu à l’issue du scrutin sans aucune obligation de faire campagne. Ils ont d’ailleurs présentés des candidats incontestablement forts sympathiques, mais parfaitement inconnus. Last but not least, aucun de ces deux candidats n’est issu de la commune de Varennes-Vauzelles, 3^ème commune du département et bastion du PCF.

Dès lors, il faudra observer à la loupe vers quelle liste se portera la majorité des voix de gauche de nos concitoyens vauzelliens …

D’ici là, nous ne nous décourageons pas et continuons de faire campagne dans le Haut Val de Loire nivernais.

Une campagne bien lancée par une véritable Première secrétaire !

C’est vrai, Martine Aubry a peiné à devenir pleinement Première secrétaire du Parti socialiste. Un costume endossé avant elle par François Mitterrand, Lionel Jospin ou François Hollande. Sans doute se sentait-elle un peu à l’étroit dans une fonction où se bousculaient tous ceux qui l’y avaient conduit, à l’occasion d’un congrès surprenant, houleux et au final assez malheureux.

A sa prise de fonction à Solferino, ses preuves n’étaient plus à faire. Son parcours exceptionnel l’avait vu franchir, avec succès, une à une les étapes : responsable nationale du PS avant de devenir un maillon essentiel de la « dream team » de Lionel Jospin, puis de prendre la difficile succession de Pierre Mauroy à Lille. 

Et pourtant, au moment où elle accédait pour la première fois une responsabilité nationale de tout premier plan, sa main a tremblé. A titre personnel, je dois reconnaître que si j’ai regardé ses débuts avec circonspection, je préfère encore une montée en puissance progressive mais sûre au démarrage en fanfare de celles ou ceux qui ne doutent de rien, et que l’on reconnait à cela même !

Ce qui compte, c'est qu'au moment où s’engage la campagne des élections régionales, c’est une première secrétaire assurée qui se révèle au grand public.