Belle journée pour la Gauche cosnoise et
nivernaise que ce samedi 19 juin 2010, puisqu’Alain Dherbier recevait dans sa
ville Lionel Jospin, dernier chef de gouvernement de gauche en date.
Après avoir dévoilé la plaque de la rue
nouvellement rebaptisée du nom de Léon Blum, Lionel Jospin a participé à un
chaleureux banquet républicain salle des fêtes de la Chaussade.
Hicham Boujlilat, Secrétaire de section,
Alain Dherbier, Maire et Gaëtan Gorce, Député ont accueilli, sous les applaudissements
des nombreux convives, celui qui avant de devenir premier ministre de la gauche
plurielle avait longtemps été le patron du PS.
Je parle souvent, ces dernières années,
de tartufferie au sujet du Parti socialiste. C’est une accusation assez rude, j’en
conviens, mais le comportement de nos éléphants me laisse t-il le choix ?
Hier soir encore, le Conseil national, réuni
pour adopter le texte qui sera soumis aux militants en matière de rénovation, a
été un modèle du genre. Le non cumul des mandats, déjà voté par les militants
le 1er octobre dernier, est ainsi confirmé. A une nuance près ... il est une fois encore repoussé aux calendes grecques.
Lionel Jospin c'était
"dire ce que l'on fait, faire ce que
l'on dit". Quelques années plus tard, les éléphants du PS disent aux
Français : "voilà ce qu'il convient
de faire, certes nous ne le faisons pas, mais pourquoi pas un jour, plus tard"
...
C'est le passage d'une
politique éthique à une crédibilité politique étique.
Alors Tartuffe, les éléphants ?
Oui, plutôt deux fois qu’une ! Mais voilà, ils tirent leur force de la
cécité d’une partie des militants, d’un consentement passif. Et parfois même
actif…
J’apprends ainsi que,
faute de pouvoir répondre à mes arguments sur le fond, une apparatchik locale me
renvoie aux Précieuses ridicules. Et
pourquoi pas d’ailleurs ?, puisque dans un débat, tous les coups sont permis.
D’autres que moi
répondront sans doute que si un socialiste nivernais devait être qualifié de précieuse
ridicule, ce ne serait sûrement pas moi. C’est un fait avéré pour qui me
connaît !
Mais reconnaissons que la force de
Molière, c’est bien qu’à chaque situation de notre vie correspond un personnage
d’une de ses pièces. 350 ans après leur publication, les « Précieuses ridicules » n’échappent
pas à la règle.
Mais à bien y regarder, c’est plutôt le
rôle de La Grange, l’amant éconduit, qui m’est dévolu dans la fédération
socialiste de la Nièvre. Et à tout prendre, je préfère encore ce rôle-ci à celui
de Magdelon, la Précieuse elle même. Ou à celui d’Almanzor, son laquais …
Je porte à travers ce blog un regard
suffisamment exigeant sur la vie publique, en Nièvre et ailleurs, pour ne pas
saluer ce qui va dans le bon sens.
C’est donc avec satisfaction que j’ai
appris ce matin dans les colonnes du Journal du Centre, la marche vers le mandat
unique engagée par un député socialiste du Morvan. Et cette fois-ci, aucun
poisson d’avril …
Que les aficionados du cumul des mandats se
rassurent, l’élu en question conserve bien sur l’intégralité de ses multiples mandats.
C’est de la présidence du Parc naturel régional du Morvan (PNRM) qu’il
démissionne. Ce n’est donc pas une révolution dans son système (encore que le
PNRM a, parait-il, constitué un outil très utile pour lui ces dix dernières
années), mais l’orientation prise est la bonne.
Deux bémols toutefois à ce satisfecit.
Le président démissionnaire déclare que
son départ de la présidence sera « synonyme
de soutien et de participation surmultipliés à la vie du PNRM ».
Comment peut-on agir davantage au sein d’un organisme au moment où l’on
abandonne sa présidence ? Mystère …
La réponse se trouve peut-être dans le
second bémol.
Evoquant la liste de ses successeurs
potentiels, il cite en premier le nom de deux de ses collaborateurs, Fabien
Bazin, qui travaille pour lui au niveau parlementaire et Patrice Joly qui
travaille pour lui à la fédération socialiste de la Nièvre. Les deux ont pour
autre point commun d’être à la fois des défenseurs intransigeants du mandat unique et … des élus cumulards, tous deux étant
conseillers généraux et maires, de Lormes pour l’un et d’Ouroux-en-Morvan pour l’autre.
Si la succession suit le vœu du président
démissionnaire, comme la coutume semble s’instaurer ces temps-ci, la rénovation
de la vie politique aura encore du pain sur la planche !
La confirmation est venue ce
week-end : le maire de Nevers démissionne. Plus encore, le Journal du Centre titre ce matin que le
sortant a lui-même choisi son successeur. Cette décision aurait été validée à l’unanimité,
après-coup, dans l’huis-clos du Bureau municipal.
Pour qui aime et sert la démocratie, la
méthode pose pour le moins question.
Passons rapidement sur le fait qu’il ne
s’agit pas vraiment d’un départ en retraite, l’élu en question restant, ce
n’est pas une paille, président de l’agglomération et sénateur. Il restera au
surplus Président du futur Conseil de surveillance de l’Hôpital, ce qui n’est
pas un détail et ce qui en dit long, l’hôpital étant le premier employeur de la
commune.
Cette opération est joliment présentée
comme le passage de témoin à la jeunesse. Très bien. Mais comme le disait
Georges Brassens, le temps ne fait rien à
l’affaire.
Reste la question centrale : parle
t-on ici d’un individu pouvant décider librement de transmettre à l’un des
siens une partie de son patrimoine ? Evidemment non. Il s’agit d’une
collectivité locale dont les édiles sont élus par leurs concitoyens.
Les Neversois en l’occurrence ont élu
voici tout juste deux ans leur maire, lequel décide de passer la main dans leur
dos à quatre ans du prochain scrutin. Alors trahison ? Manipulation ?
Mépris du suffrage universel ?
Périclès rappelait que « la démocratie,
c'est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. » Tout
le contraire d’une décision d’un seul homme au profit d’un autre, fût-ce au
profit d’un groupe plus large, une majorité municipale ou un parti politique.
Un parti politique d’ailleurs mis sur la touche puisque les
adhérents du PS, normalement appelés à désigner le candidat socialiste à la
fonction de maire, ont cette fois-ci été tenus à l’écart.
Une sorte de coup de force faisant suite à une politique de
coups de menton qui avait fini par lasser des Neversois pas spécialement séduits
par l’arrogance du successeur d’un Pierre Bérégovoy qui, lui, avait su se faire
aimer.
Cette désaffection avait trouvé dans les
urnes une traduction hélas, mais logiquement, très nette, l’avance électorale
fondant au fil des scrutins, d’une large victoire acquise dès le 1er
tour en 1995 dans l’émotion encore forte du 1er mai 1993, jusqu’au
succès étique de 2008, obtenu avec seulement quelques dizaines de voix
d’avance.
Qu’en sera-t-il en 2014 ? J’entends
déjà des électeurs de gauche se demander si en ce mois de mai une balle ne vient
pas d’être tirée dans le pied du Parti socialiste neversois par certains de ses
« responsables ».
Il faut espérer que ce ne soit pas le cas
et que la Gauche ici sache retrouver le chemin de la démocratie sans laquelle son
combat n’a aucun sens.
Sitôt les élections
régionales passées et les nouveaux exécutifs mis en place, les Socialistes se
remettent au travail. Voilà une bonne nouvelle !
Place au débat d’idées,
place au projet national et, loin de nous en plaindre, nous nous réjouissons
que nous soit enfin donnée la possibilité de dessiner la France de demain. Tant
celle (dé)construite par Sarkozy et la Droite depuis 2 ans, et même 8 ans, fait
peine à voir et surtout à vivre.
Cet après-midi même, le
Conseil national du PS va arrêter le texte de la première convention (« le nouveau modèle de développement
économique, sociale et écologique ») qui sera soumis aux discussions
et au vote des adhérents.
C’est justement sur les
conditions d’organisation de ce débat dans la Nièvre qu’a planché le Conseil
fédéral réuni samedi dernier à Nevers.
Le premier secrétaire
fédéral a fait une proposition : organiser un Atelier du projet par
Convention (nous en aurons quatre en tout ces prochains mois), avec un grand
témoin invité à chaque fois.
Nous avons été plusieurs
à approuver cette suggestion tout en en demandant plus.
Les militants sortent en
effet de plusieurs mois de campagne sur le terrain (Européennes et Régionales)
et s’ils saturent au niveau du collage des affiches et des distributions de
tracts, ils ont des fourmis, non dans les jambes, mais dans le cerveau !
En outre, les débats de
ces conventions seront sans doute les derniers avant les primaires (où il ne
sera plus question, hélas, que des personnes) et donc avant la présidentielle.
Nous avons clairement
demandé que soit pris pleinement le temps de la réflexion collective, et que les
adhérents soient enfin remis au centre de la vie du parti, au centre du débat.
Après tout, l’intelligence n’est pas réservée aux élites solfériniennes !
Nous avons proposé à l’appui
de cela deux solutions constructives :
-Organiser
10 réunions thématiques (basées sur les 10 chapitres du texte de la première
convention) réparties sur l’ensemble du territoire nivernais.
-Renforcer
le droit d’amendement des militants en permettant que soit adopté et transmis
au national tous les amendements adoptés en section, à l’exception de ceux qui
seraient rejetés par une majorité des 3/5èmes de la Convention fédérale. La
simple majorité étant, reconnaissons-le, tout à fait clivante en rejetant
toujours et sans cesse 49,9% des camarades.
Cette dernière
proposition a été rejetée sans vraiment de débat. Elle avait pourtant le double
mérite d’être innovante et de permettre le rassemblement le plus large possible
des socialistes nivernais. Ce qui, par parenthèse, allait dans le sens de ce qu’avait
exprimé le Président du Laboratoire national des idées du PS, que la fédération
de la Nièvre s’honore de compter dans ses rangs.
C’est une déception de
plus, mais notre proposition a le mérite d’exister et de prouver que si on le
veut, il est possible de gérer une fédération en unifiant les socialistes et
non en les divisant.
Quant à la première
proposition, la direction fédérale attend de connaitre les initiatives des
sections pour mettre en place un calendrier. C’est sans doute le minimum qu’elle
pouvait faire...
Le bilan est simple à énoncer : nous aurions aimé
pouvoir convaincre la direction fédérale du PS nivernais de redonner toute leur
place aux militants dans le débat sur le projet, la convaincre de nous
rassembler tous. Faute d’y parvenir, nous continuerons à y travailler là où
nous sommes en responsabilité, localement. Nous poursuivrons dans cette voie,
parce que nous y croyons !
C'est toujours un peu la même chanson, direz-vous. C'est vrai ! Mais souvenons-nous des paroles d'une autre chanson parue dans cette belle année 1968 : "Hey
Jude, don't make it bad, take a
sad song and make it better" ...
Depuis la déroute des
régionales, la panique envahit la Sarkozie. Chaque jour apporte son lot d’exemples.
C’est attristant, j’en conviens !
Inutile toutefois de
trop s’en réjouir. Le Parti socialiste a eu sa dose de défaites électorales et le
moins que l’on puisse dire est qu’il n’a pas toujours su trouver le moyen de s’en
sortir par le haut, c'est-à-dire par la reconstruction d’un projet, d’une équipe
et d’un rapport renouvelé aux citoyens.
Cela étant dit,
difficile de ne pas souligner qu’une fois encore, Nicolas Sarkozy nous rejoue
la même musique sécuritaire. Non pas de la musique de chambre, mais de la
grosse fanfare des casernes avec clairon et grosse caisse.
Une fois de plus, il tente
de se sauver en s’adressant à la part d’émotionnel qui vit, de façon plus ou
moins contrôlée, en chacun de nous. A cette part d’émotionnel bien spécifique
qu’est la peur.
D’où la mise à l’écart
de Brice Hortefeux, rétrogradé au secrétariat d’Etat aux Auvergnats. D’où le
plan média, aujourd’hui dans le 9-3, demain ailleurs. Il a des solutions pour
tout : les transports en commun, les établissements scolaires, la drogue,
j’en passe et des meilleurs.
Mais au juste, que
fait-il depuis 2002, date à laquelle il est devenu ministre de l’Intérieur
avant d’accéder à l’Elysée ?
Depuis 8 ans, nous
assistons à un défilé de lois. Et chaque débat parlementaire est l’occasion de
stigmatiser au soi-disant angélisme de la Gauche sur ces questions, pointant du
doigt Daniel Vaillant.
Une question se pose :
les Français sont-ils des
citoyens, dotés d’un esprit critique, comme je le pense, ou sont-ils des veaux,
comme le veut la tradition gaullienne, voués à tomber une fois de plus dans le
panneau ?
Un début de réponse me vient du terrain. A Cosne,
je croise de plus en plus d’habitants me disant regretter la Police de proximité.
Il faut dire que les gouvernements successifs depuis 7 ans nous ont d’abord supprimé
le commissariat de Police, le remplacement par une brigade de gendarmerie, puis
ont diminué le nombre de gendarmes, et les ont remplacés par quelques caméras
de vidéo-protection.
Les gendarmes ne
sont naturellement pas en cause, ils font leur travail du mieux qu’ils peuvent.
C'est l'organisation qui pose problème. Nos technocrates modernes appellent
cela la RGPP (réforme générale des politiques publiques). Traduction : comment
faire le même travail avec moins de fonctionnaires ? On voit bien que
c'est impossible et que le service public en pâtit ...
C’est d’ailleurs cette même RGPP qui est la cause
de la fermeture récente de notre tribunal et du refus de la Chancellerie de
nous accorder des solutions alternatives permettant de maintenir une certaine
justice de proximité. Plus de policier, moins de gendarmes, plus de tribunal.
La boucle est bouclée …
Le 10 septembre 1997 se tenaient les premières journées parlementaires
du Groupe socialiste suivant les élections ayant porté Lionel Jospin et la Gauche
plurielle au pouvoir. Il y a 13 ans, un siècle, une éternité …
Un lecteur averti de Pas à pas, comme il y en a beaucoup, m’a remémoré
cette date en m’envoyant un lien vers le site de l’ina.fr.
Sur cette vidéo(Cf. infra), quatre jeunes députés fraichement élus se distinguent en demandant
une limitation plus stricte du cumul des mandats.
Le tout nouveau Premier ministre va aller dans leur sens en annonçant le
jour même le vote d’une loi dans les semaines à venir. Ce qui fut dit fut fait,
comme toujours avec Jospin.
Las ! Les quatre chevaliers blancs ne seront pas satisfaits. Ce qu’ils
demandaient, et qu’ils demandent depuis, avec une belle constance, à l’occasion
de chacun des congrès du Parti socialiste, c’est l’instauration du mandat
unique pour les parlementaires.
13 ans plus tard, leur vœu n’a toujours pas été exaucé. Mais, à ma
connaissance, seul Christophe Caresche, Député du 18ème
arrondissement de Paris, a mis ses actes en conformité avec ses principes.
Eclairant, non ?
Cliquer sur le lien ci-dessous pour voir la vidéo :
Le
Secrétaire national du Parti socialiste chargé de la rénovation vient de rendre
un rapport d’étape. Ce document préconise, en autres mesures, l’organisation de
primaires pour désigner un candidat de la gauche à l’élection présidentielle et
le strict non cumul des mandats pour les parlementaires.
Après
2 années de remue-méninges, nous voici donc avec deux propositions fortes sur
la table.
Des
propositions qu’on imagine élaborées avec l’aide du trop méconnu Laboratoire
des idées, ce qui aura au moins le mérite de faire ses détracteurs qui se
lamentaient que si peu d’idées soient sorties dudit laboratoire, surtout depuis
le départ de sa cheville ouvrière Lucille Schmidt.
Le
non cumul des mandats est sans doute une bonne idée. La 5ème
République a d’ailleurs beaucoup progressé en ce domaine limitant à deux le
nombre de mandats qu’un élu peut exercer en même temps.
Il
reste bien entendu des progrès à faire dans au moins trois directions : la
limitation du cumul des mandats dans le temps, la limitation du cumul des
mandats et des fonctions (ex : président de communauté de communes, de
syndicat mixte, de parc naturel, etc.) et une interdiction stricte de cumul
pour les parlementaires.
Pourquoi
être plus strict avec ces derniers ? Tout simplement pour revaloriser le
rôle et les pouvoirs d’un Parlement aujourd’hui à la botte de l’Exécutif qui
lui dit quand légiférer et sur quoi, et désormais aussi, innovation sarkozyste,
quand « délégiférer » …
Les
propositions du Secrétaire national à la rénovation et du Président du
laboratoire national des idées vont donc dans le bon sens. Certes !
D’où
vient alors ce sentiment de malaise éprouvé en les entendant énoncer leurs
propositions ?
Probablement
du fait que rénovateurs autoproclamés depuis leur entrée en politique, et à ce
titre thuriféraires du mandat unique, l’un est finalement devenu Président d’un
Conseil général tout en restant député, et que l’autre, que l’on connait,
hélas, bien dans la Nièvre, cumule autant de mandats qu’il le peut et depuis
toujours, réussissant ce tour de force de cumuler à ce jour, 16 ans seulement
après sa première élection, pas moins de 39 années de mandat … !
Inutile
de s’étrangler d’indignation à la lecture de ces lignes. L’histoire est faite
de tels personnages. Le théâtre aussi, notamment celui de Molière.
On
pourrait citer Tartuffe (dont le
titre complet est Tartuffe ou l’imposteur),
parcourant les cinq actes de la comédie une main tenant la Bible, l’autre dans
le corsage de Mariane (troublante coïncidence …), la fille du naïf Orgon.
On
pourrait aussi citer l’Avare (ou l’école du mensonge, pour être là encore
complet), et ses modernes Harpagon, courant leur circonscription en pleurant, « Hélas ! mes pauvres mandats, mes pauvres cumuls, mes
chers amis ! On m'a privé de vous ; et puisque vous m'êtes enlevés,
j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi,
et je n'ai plus que faire au monde ! Sans vous, il m'est impossible de vivre. »
Quant
aux Primaires, qui me semblent l’exemple même de la fausse bonne idée, j’y
reviendrai tout prochainement ici.
Rénovation de la vie politique : le député Christian Paul annonce sa
démission du Conseil régional de Bourgogne pour cause de non cumul des mandats.
AFP | 01.04.10 | 13h43
Moins
d’une semaine après sa réélection triomphale au poste de 1er Vice
Président, le député PS Christian Paul a annoncé ce matin lors d’une conférence
de presse à Dijon qu’il remettait sa démission au Président de la région
Bourgogne.
Président
du Laboratoire des idées, baron du courant rénovateur d’Arnaud Montebourg au
sein du PS et à ce titre parmi les plus anciens défenseurs du mandat unique,
Christian Paul a exprimé son souhait de pouvoir mettre enfin « [ses] actes
en adéquation avec [ses] idées ».
Il a fait
part de sa profonde satisfaction de pouvoir par son acte « permettre à une
nouvelle génération de socialistes d’accéder aux responsabilités ».
A
quelques mois des primaires présidentielles, ce responsable national du PS
montre ainsi la voie de la rénovation de la vie politique à une génération que
l’on a surnommé les éléphants socialistes.
Les commentaires récents