Les autorisations de l’ancien scanner étaient
arrivées à échéance en mars 2009 et faute d’accord pour les renouveler, la
persistance d’un tel équipement a semblé compromise dans un premier temps. Il
faut bien comprendre que la fin du scanner aurait entrainé celle du service des
Urgences et mis en péril, par voie de conséquences, l’ensemble du Pôle de
santé.
Ce scénario catastrophe a finalement été
évité grâce au sens de l’intérêt général d’une très grande partie des acteurs
de ce dossier.
Depuis quelques jours, un tout nouveau
scanner est en service au Pôle de santé de Cosne, et les équipes de l’hôpital
et de la clinique se transmettent le relais pour assurer un fonctionnement
24h/24 et 7j/7.
C’est une bonne nouvelle pour le bassin
de santé cosnois qui rayonne sur pas moins de 4 départements (Nièvre, Cher,
Loiret, Yonne) et 29 cantons et concerne 70 000 patients potentiels.
A la pointe de la technologie, ce
scanner, avec ses 16 barrettes (contre 4 à l’ancien) permet d’enregistrer un
nombre plus important d’informations, en volume et non plus en tranches, avec
une meilleure précision et un délai de traitement des images plus rapide.
Concrètement, cela signifie pour les praticiens une qualité d’analyse plus grande, plus fine, plus précise et pour les patients une exposition moindre aux rayons.
Premier équipement concret du Pôle de santé public / privé de Cosne, il en appelle d’autres.
Il est d’ailleurs symbolique à plus d’un
titre d’une saine coopération entre le public et le privé. Si la gouvernance de
l’ancien scanner était à 90% aux mains du privé, le GIE gérant le nouveau est
détenu à 50/50 par l’hôpital public et la clinique. Conformément à la volonté
exprimée par les élus locaux rassemblés derrière Alain Dherbier, le Maire PS de
Cosne Cours sur Loire, la part du public a de fait nettement progressé !
Au final, les grands bénéficiaires sont
les patients, puisque cet équipement est utile à toutes les spécialités
médicales : chirurgie, orthopédie, oncologie, soins dentaires,
obstétrique, etc.
Quand on voit, hélas, progresser la désertification
médicale un peu partout en France, et y compris dans la Nièvre, comme à Clamecy
ou Decize où se mènent de légitimes combats, on ne peut que se réjouir qu’à
Cosne on continue à pouvoir mettre des enfants au monde et à sauver des vies !
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.