Un plateau de qualité : toute la Gauche rassemblée de Robert Hue, figure emblématique du communisme français, à Daniel Cohn-Bendit d’Europe-Ecologie, en passant par de nombreuses personnalités socialistes, tous courants confondus. Quel symbole !
De nombreuses associations participaient aussi, dont la FCPE et la Ligue de l’Enseignement, et presque tous les syndicats d’enseignants : UNSA Education, SNUIPP, FSU, SGEN CFDT.
Marielle de Sarnez était également de la partie, Vice présidente d’un parti, le Modem, dont je ne veux pas passer sous silence la présence ni surévaluer l’importance.
Tout ce beau monde était réuni pour débattre d’un sujet de fond, un sujet essentiel pour notre pays, pour notre république, pour l’avenir de notre nation : l’éducation, examinée sous toutes ses facettes, de la petite enfance à l’université. Jugeons-en plutôt par l’étendue et l’acuité des questions abordées :
à Comment construire une
continuité éducative du tout-petit enfant à la fin de la scolarité
élémentaire ?
à Comment adapter l'enseignement
obligatoire à l'hétérogénéité des élèves ?
à Comment lutter efficacement
contre les violences scolaires ?
à Enseignant demain : quel
métier pour quelles missions ?
C’est bel et bien cela que nos concitoyens attendent de la Gauche : le rassemblement, la réflexion, des propositions ! Enfin ! Mais au final, que retiendra t-on ?
Le rassemblement de la Gauche ? Non ! La division entre une ex-candidate socialiste à l’élection présidentielle et un ex de ses soutiens …
Des débats de fond et des propositions innovantes ? Pas davantage ! Des petites phrases consternantes …
Quel gâchis pour les Socialistes en vue des Régionales de 2010 et du grand rendez-vous de 2012 ! Et quel cadeau fait à un Sarkozy qui creuse son sillon démagogique, dressé debout sur une charrue de l’identité nationale fichée dans la terre de France …
Heureusement, les Français nous créditent de notre action dans nos collectivités locales que ce soit à Cosne avec Alain Dherbier ou en Bourgogne avec François Patriat.
Mais on est bien tentés de rejoindre Aurélie Filippetti, jamais à cours de (bonnes) idées, qui propose de rétablir la fessée au PS …
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