PAS à PaS ...

Premières foulées de Nevers ...

2 ans après avoir repris la course à pied, je me lance dans le sympathique bain des Foulées de Nevers. J'y avais renoncé in extremis l'an passé. Erreur, j'étais alors en meilleure forme au niveau footing ...

Il est vrai que je revêts largement plus souvent le maillot de bain cette année  que je ne chausse les running shoes ! L'eau est de loin mon meilleur élément ; du point de vue du sport s'entend !

Mes impressions quelques heures après la course ...

D'un point de vue général, j'ai adoré l'ambiance conviviale de ces foulées, des sportifs de tous niveaux et de tous âges, rassemblés sur le bitume neversois pour le seul plaisir de courrir ... et d'être soutenus par un excellent public !

Du point de vue personnel, je dois reconnaître que si l'échauffement s'est effectué sans heurt, les difficultés se sont rapidement fait sentir au moment d'entamer la course. Chaleur, jambes lourdes et une soif inextinguible que les éponges magiques du ravitaillement calmeront à peine. Je misais sur un finish rapide après un début de course prudent ... l'accélération sera trop timide pour atteindre l'objectif fixé. Rendez-vous je l'espère en 2010 pour faire mieux !

En attendant, je retire de cette soirée deux satisfactions. La première, c'est d'avoir vu la victoire d'un grand champion nivernais, Antoine de Wilde, dont l'émotion extrème a fait plaisir à voir ! Son entrainement en vue des JO de Londres porte ses fruits ! La deuxième, c'est d'avoir courru au sein de la sympathique équipe de la CPAM de Nevers, un team soudé dans la mémoire d'un collègue disparu il a peu. La Sécu a un coeur gros comme ça à Nevers !

Impossible de conclure ce billet sans saluer l'excellente performance de ma douce Rachel. Ses entrainements quasi quotidiens à 6h du matin sont ici récompensés. Bravo à elle ! Et à son père, qui termine dans la même foulée ...

Justice fiscale ...

73 milliards d’euros de niches fiscales en France en 2009 … ... Et Sarko veut encore alléger l’ISF ! Pourquoi ? Il nous le dit crânement : pour garder nos « riches » en France puisque l’Hexagone a absolument besoin d’eux ! Argument imparable … il fallait y penser ...

Didier Migaud ne nous a pas parlé d'autre chose hier soir à Nevers. Député de l’Isère et Président socialiste de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, il était l’invité de Martine Carrillon-Couvreur. La Députée de la Nièvre avait eu l’audace d’organiser un café politique autour des questions de fiscalité, sujet pointu s’il en est. Audace récompensée, puisque la salle des Eduens était comble !

Beaucoup d’informations et d’analyses à retenir de cette belle soirée. D’abord une phrase de Didier Migaud : « les services publics sont le patrimoine de ceux qui n’en ont pas ». Belle manière de redire avec force que l’impôt n’est pas un monstre inhumain, mais bien un outil de redistribution sociale au service de tous, à commencer par les plus humbles. Il est vrai que le gel des taux d’imposition, on le voit ici ou là, peut rapidement conduire à la suppression de services, ou au basculement des charges vers un autre niveau de collectivité, lorsque c’est toutefois possible.

Ensuite un chiffre éloquent. En sa qualité de Président de la Commission des Finances, Didier a accès à toutes les données qu’il souhaite. Il a ainsi pu découvrir que par le biais des niches fiscales, des contribuables au patrimoine dépassant les 15 millions d’euros pouvaient déclarer 12 000 euros de revenus annuels … et demander à bénéficier du bouclier fiscal ! C’est cela la France de Nicolas Sarkozy : l’ultra richesse décomplexée !

Didier nous a également expliqué avec brio le mécanisme de la crise internationale. Il nous a expliqué en quoi la réaction du gouvernement était insuffisante : pas assez massif, il ne représente qu’1% du PIB quand il en faudrait 2 voir 3 ; pas assez équilibré, car axé presqu’exclusivement vers l’investissement et la trésorerie ; pas assez rapide enfin, car faisant l’impasse sur le pouvoir d’achat des Français.

Ce qui a permis d’enchainer tout naturellement vers le « contre plan de relance » socialiste dont les grandes lignes nous ont été présentées.

On nous parle toujours dans la presse d’une opposition qui ne sait pas proposer. On nous présente toujours les mêmes visages socialistes depuis vingt-cinq ans. Or voilà un élu d’une nouvelle génération qui mérite d’occuper le premier plan. Il est aujourd’hui à la tête d’une des plus importantes commissions de l’Assemblée. Espérons que la Gauche saura gagner en 2012 et que les portes de Bercy lui seront alors ouvertes !

En attendant, profitons du talent de Xavier Gorce qui nous présente, avec ses Indégivrables, la problématique fiscale sous un jour plus riant ...

 

 

Journée historique à Cosne !

L’accord cadre permettant le rapprochement entre l’hôpital et la clinique vient d’être signé. Grâce au rapprochement entre les deux établissements, nous allons renforcer notre Pôle de santé, en pleine loi Bachelot !

Au total, 108 emplois sauvés à la clinique et 300 préservés à l’hôpital. La maternité, la médecine, la chirurgie, les urgences publiques, l’imagerie restent à Cosne. Beau résultat pour les 70 000 patients potentiels de notre bassin de santé !

Malgré cela, des opposants ont manifesté pendant la signature. C’est bien leur droit ! Mais j’avoue que c’est parfois fatiguant d’essayer de sauver les gens malgré eux ! Une satisfaction tout de même, moins de 15 manifestants issus de l’hôpital qui compte pourtant 300 personnels. Signe que le syndicat « œuvrant » contre le rapprochement n’est pas soutenu !

La journée s’achève en Conseil municipal. Au menu, le budget primitif 2009. L’ardoise laissée par l’équipe précédente est lourde. 239 000 euros de dépense engagés en 2008 mais non financés. Nous nous en serions bien passé. Mais nous assumons. En élus responsables. En attendant, les Cosnois devront payer les factures d’une équipe dont ils se sont séparés il y a douze mois. Sans doute ont-ils bien fait d’arrêter les frais à temps !

Les raisins de la douleur

Je rentre hier soir de ma journée de travail et de mes 60 longueurs de bassin, soleil couchant. Après quelques kilomètres de route, j’aperçois au loin les gyrophares oranges tourner sur la crête des coteaux. Les vendanges 2008 démarrent enfin ! 100 jours après la floraison comme le veut la coutume.

Cheminant en sens inverse ce matin, un CD des Beatles en fond sonore, We can work it out débute alors que j’entame la côte menant à Saint-Andelain. Le refrain de ce titre de 1965 (dont il existe une excellente reprise par Stevie Wonder) donne ceci : Life is very short, and there's no time for fussing and fighting, my friend ...

Motions socialistes : qui est avec qui dans la Nièvre ?

Tous les mandataires nivernais pour le soutien des motions qui seront défendus au congrès de Reims ne sont pas encore connus. Ils devraient l'être lundi.

Ce lundi, les noms des mandataires nivernais pour les motions défendues au congrès du Parti socialiste de Reims, devraient être connus. Petit tour d'horizon pas si facile. C'est qu'il faut choisir son camp. Et les alliances d'hier ne sont pas forcément celles d'aujourd'hui.
BERTRAND DELANOË. Didier Boulaud est avec Bertrand Delanoë. Le sénateur et maire de Nevers est même son mandataire dans la Nièvre. Avec une équipe constituée : Florent Sainte Fare Garnot, maire-adjoint de Nevers dans la première circonscription ; François Cormier Bouligeon, directeur de cabinet du maire de Cosne-sur-Loire ; Gérard Voisine, conseiller municipal de La Charité-sur-Loire, dans la deuxième ; Jean-Louis Rollot, conseiller général et maire de Luzy, dans la troisième. Tout ce petit monde était déjà en ordre de marche, dimanche dernier, salle des Éduens, lors du meeting de Bertrand Delanoë.

A Nevers, Delanoë appelle les socialistes au rassemblement

Dans la perspective du Congrès de Reims de novembre prochain, le maire de Paris et candidat au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste a rencontré les élus et militants, aujourd'hui, à Nevers. Son mot d'ordre pour sortir de la crise du PS : le rassemblement.

Accueilli en fin de matinée par Didier Boulaud à la gare de Nevers, Bertrand Delanoë s'est entretenu avec quelques passants tout en haussant le ton face aux questions des journalistes. Il s'est ensuite rendu à la salle des Eduens pour une heure de discours dans lequel il a appelé les militants et élus au rassemblement après le congrès de Reims.

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