PAS à PaS ...

Affaires des 5 000 € : des excuses publiques, Monsieur Copé !

"Tu comprends, si on n'a ici que des gens qui se contentent de 5 000 euros par mois, on n'aura que des minables". Ces propos scandaleux auraient été tenus par Jean-François Copé, le Président de l'UMP (et candidat à l'élection présidentielle de … 2017) ! C'est ce que rapportent les journalistes Sophie Coignard et Romain Gubert dans leur essai L'Oligarchie des incapables (Albin Michel, janvier 2012) ; un essai qui n'a pas été attaqué en justice par Monsieur Copé.

Ces propos sont évidemment particulièrement indignes. Ils sont aussi le signe d'un profond mépris pour ce qu'est la vie quotidienne de la quasi totalité des Français.

Rappelons-lui, puisqu'il est en charge d'organiser la campagne du Président-Candidat, ce qu'est la réalité sociale de notre pays au terme du quinquennat de Nicolas Sarkozy: le salaire net mensuel médian s’élève à 1 646 euros en France, 95% des salariés perçoivent moins de 4 200 euros par mois et 70% moins de 2 000 (Source : Insee), le pouvoir d'achat des Français a diminué au cours de la dernière année, plus de 4 millions de nos concitoyens sont désormais à la recherche d'un emploi.

Voilà ce qu'est la réalité des Français. Elle est certes bien différente de la vie dorée dont jouissent les quelques privilégiés du Fouquet's.

Une question se pose désormais : l'UMP peut-il conserver à sa tête l'auteur de tels propos ? Son maintien en fonction en dirait à coup sûr long sur l'état d'esprit avec laquelle Nicolas Sarkozy s'apprête à se présenter devant les Français.

En attendant, nous, l'immense majorité des salariés qui gagnons moins de 5 000 euros par mois et qui ne sommes pas des minables, nous demandons à Monsieur Copé des excuses publiques !

 

Conventions du PS : rendre la parole aux militants !

Sitôt les élections régionales passées et les nouveaux exécutifs mis en place, les Socialistes se remettent au travail. Voilà une bonne nouvelle !

Place au débat d’idées, place au projet national et, loin de nous en plaindre, nous nous réjouissons que nous soit enfin donnée la possibilité de dessiner la France de demain. Tant celle (dé)construite par Sarkozy et la Droite depuis 2 ans, et même 8 ans, fait peine à voir et surtout à vivre.

Cet après-midi même, le Conseil national du PS va arrêter le texte de la première convention (« le nouveau modèle de développement économique, sociale et écologique ») qui sera soumis aux discussions et au vote des adhérents.

C’est justement sur les conditions d’organisation de ce débat dans la Nièvre qu’a planché le Conseil fédéral réuni samedi dernier à Nevers.

Le premier secrétaire fédéral a fait une proposition : organiser un Atelier du projet par Convention (nous en aurons quatre en tout ces prochains mois), avec un grand témoin invité à chaque fois.

Nous avons été plusieurs à approuver cette suggestion tout en en demandant plus.

Les militants sortent en effet de plusieurs mois de campagne sur le terrain (Européennes et Régionales) et s’ils saturent au niveau du collage des affiches et des distributions de tracts, ils ont des fourmis, non dans les jambes, mais dans le cerveau !

En outre, les débats de ces conventions seront sans doute les derniers avant les primaires (où il ne sera plus question, hélas, que des personnes) et donc avant la présidentielle.

Nous avons clairement demandé que soit pris pleinement le temps de la réflexion collective, et que les adhérents soient enfin remis au centre de la vie du parti, au centre du débat. Après tout, l’intelligence n’est pas réservée aux élites solfériniennes !

Nous avons proposé à l’appui de cela deux solutions constructives :

-         Organiser 10 réunions thématiques (basées sur les 10 chapitres du texte de la première convention) réparties sur l’ensemble du territoire nivernais.

-         Renforcer le droit d’amendement des militants en permettant que soit adopté et transmis au national tous les amendements adoptés en section, à l’exception de ceux qui seraient rejetés par une majorité des 3/5èmes de la Convention fédérale. La simple majorité étant, reconnaissons-le, tout à fait clivante en rejetant toujours et sans cesse 49,9% des camarades.

Cette dernière proposition a été rejetée sans vraiment de débat. Elle avait pourtant le double mérite d’être innovante et de permettre le rassemblement le plus large possible des socialistes nivernais. Ce qui, par parenthèse, allait dans le sens de ce qu’avait exprimé le Président du Laboratoire national des idées du PS, que la fédération de la Nièvre s’honore de compter dans ses rangs.

C’est une déception de plus, mais notre proposition a le mérite d’exister et de prouver que si on le veut, il est possible de gérer une fédération en unifiant les socialistes et non en les divisant.

Quant à la première proposition, la direction fédérale attend de connaitre les initiatives des sections pour mettre en place un calendrier. C’est sans doute le minimum qu’elle pouvait faire...

Le bilan est simple à énoncer : nous aurions aimé pouvoir convaincre la direction fédérale du PS nivernais de redonner toute leur place aux militants dans le débat sur le projet, la convaincre de nous rassembler tous. Faute d’y parvenir, nous continuerons à y travailler là où nous sommes en responsabilité, localement. Nous poursuivrons dans cette voie, parce que nous y croyons !

C'est toujours un peu la même chanson, direz-vous. C'est vrai ! Mais souvenons-nous des paroles d'une autre chanson parue dans cette belle année 1968 : "Hey Jude, don't make it bad, take a sad song and make it better" ...

Beatles - Hey Jude
envoyé par rooroo. - Clip, interview et concert.

Fendre le bouclier plutôt que l’armure …

Notre pays est en crise et le nombre de demandeurs d’emploi explose. Les entreprises continuent de délocaliser leur activité dans tous les départements. Des carnets de commande souvent vides condamnent bien des salariés au chômage technique.

Dans une démocratie tournant rond, cette question serait le problème numéro 1 du gouvernement et aucune piste ne serait économisée.

En France, où la droite gouverne depuis 8 années, l’on continue à jeter en pâture à l’opinion publique des débats secondaires, à visée purement idéologique, comme le projet d’interdiction du port de la burqa.

Naturellement, la défaite sidérale des régionales, à l’occasion de laquelle la majorité présidentielle n’est arrivée en tête que dans 50 des 577 circonscriptions législatives, en a fait réfléchir plus d’un.

Les tenants d’une droite qui se veut « sociale » ont assiégé les micros pour affirmer que dans une période où des sacrifices sont demandés à tous, il serait indécent de continuer à épargner les plus aisés de nos concitoyens en maintenant en l’étant le funeste bouclier fiscal.

Droit dans ses bottes lors de sa rencontre avec les parlementaires de l’UMP hier à l’Elysée, le président de la République a pourtant affirmé qu’il allait maintenir le cap.

Les chiffres parlent pourtant d’eux-mêmes …

En 2009, elle a couté au budget de l’Etat 585 millions € et a bénéficié à 16 350 ménages. La moyenne du chèque remis à nos multimillionnaires tricolores s’élève à 35 800€, ce qui cache en réalité une grande disparité. En effet, les 1 000 ménages les plus aisés (la tranche supérieure qui correspond à un patrimoine supérieur à 15,8 million €) se partagent 63% du bouclier, soit un bénéfice net moyen par ménage de plus de 350 000 euros.

Les derniers défenseurs, le gouvernement, continuent de défendre cette mesure en prétendant qu’elle permet aux capitaux de rester en France.

A l’heure des derniers soubresauts du débat sur l’identité nationale, on s’aperçoit donc que l’attachement de certains de nos concitoyens à la France ne tient qu’à un taux de fiscalité …

Nous n’avons sûrement pas en France la Droite la plus stupide du monde, ni la plus efficace d’ailleurs, mais nous avons sans aucun doute la plus cupide et la plus dogmatique !

Erika : les pollueurs sombrent à nouveau devant les tribunaux !

La Cour d'appel de Paris a rendu ce matin sa décision dans le procès du naufrage du pétrolier l’Erika.

Chacun a encore en tête la marée noire du 12 décembre 1999 provoquée par le naufrage du pétrolier affrété par le groupe Total. Une catastrophe écologique qui avait pollué 400 kilomètres de côtes autour du Finistère et du Morbihan et mazouté pas moins de 150 000 oiseaux.

En première instance, Total, la société de classification Rina, l'armateur du navire Giuseppe Savarese et son gestionnaire Antonio Pollara avaient été reconnus coupables du délit de pollution et avaient écopé de l'amende maximale : 375 000 euros pour les personnes morales, 75 000 euros pour les personnes physiques.

En appel, les prévenus ont continué, malgré les évidences, à clamer leur innocence. En vain ! La cour d'appel de Paris confirme ce matin les sanctions et va même jusqu’à les alourdir. Elle retient la responsabilité pénale de tous les acteurs de la chaîne du transport maritime et consacre le préjudice écologique en lui donnant une définition extensive. Pour les juges, Total a commis "une faute d'imprudence en relation de causalité avec le naufrage".

Ainsi, la cour d'appel a porté à un peu plus de 200 millions d'euros les indemnités accordées aux parties civiles (contre 192 millions d'euros en première instance).

Cette décision doit aller au-delà même de la jurisprudence. Les acteurs économiques doivent savoir qu’ils ne peuvent rechercher le profit à tout prix.

Le combat socialiste tend depuis plus de 150 ans à protéger l’humain de cette recherche effrénée. Nos combats d’aujourd’hui doivent impérativement intégrer la préservation de la planète et de ceux, faune et flore, qui la peuplent !

Face au désengagement de l’Etat, nous avons besoin d’une Bourgogne forte, encore plus sociale, plus juste et plus écologique

Pour qui aime la presse, et notamment la presse écrite, ce qui est mon cas, l'existence d'un hebdomadaire local, à taille humaine, à l'échelle d'un territoire comme celui de Cosne, est une vraie chance.

Chaque jeudi, en début d'après-midi, j'ai ainsi un grand plaisir à feuilleter le Régional de Cosne, belle et vénérable  institution locale, héritier du Journal de Cosne fondé en ... 1821 !

J'y publie cette semaine une tribune où j'appelle les habitants de la région à renouveler leur confiance à François Patriat.

Celles et ceux qui n'ont pas la chance de pouvoir lire le Régional pourront prendre connaissance ci-dessous de mon texte :

Face au désengagement de l’Etat, nous avons besoin d’une Bourgogne forte, encore plus sociale, plus juste et plus écologique

La tempête Xynthia se solde malheureusement sur un bilan dramatique : des dégâts monstres qui nécessiteront des mois de travaux de reconstruction, et surtout, surtout !, des dizaines de nos concitoyens ont péri dans cette catastrophe.

Une fois encore notre pays est meurtri par la force d’une nature déchainée. De quoi s’interroger sur certains choix d’aménagement du territoire et relancer le débat sur l’impact de l’activité humaine sur les dérèglements climatiques.

Mais cette catastrophe a aussi mis en lumière les vertus inégalables et indispensables de nos services publics qui sont venus en aide immédiatement et massivement aux victimes. Alors comment ne pas être admiratifs devant cette mobilisation des agents municipaux, des pompiers, des gendarmes, des agents d’EDF et de tous les autres ?

Cela pose bien sur la question de l’intervention publique et de la place de l’Etat dans notre société. Une question en plein dans l’actualité la semaine-même où entre en vigueur le projet de loi par lequel le gouvernement privatise la Poste. Mais aussi quelques jours après la confirmation de la suppression de notre Tribunal de Cosne et quelques années après la fermeture du commissariat de police par un autre gouvernement aux couleurs de l’UMP.

L’Etat se désengage de nos territoires et laisse les collectivités locales de plus en plus seules pour assumer des missions de service public dont toutes les Françaises et les Français ont besoin. Encore plus dans cette période de crise que nous traversons.

Les élections sont le moment où nous, citoyens, nous pouvons dire dans quelle direction nous voulons que notre pays ou nos collectivités locales se dirigent. Or dans quelques jours, vous choisirez les élus qui décideront du présent et du futur de notre région.

Faut-il confier la Bourgogne aux élus de l’UMP, comme ceux qui soutiennent à Cosne la politique de Nicolas Sarkozy et aggraveraient ses conséquences au plan régional s’ils étaient élus ? La réponse à cette question, c’est à vous qu’il appartient de la donner.

Engagé dans la vie démocratique cosnoise et nivernaise depuis plus de 10 ans, c’est un honneur pour moi d’être candidat sur la liste de Rassemblement de la Gauche conduite par François Patriat. Pour une raison simple : le bilan de la Gauche régionale et le projet que nous vous présentons sont adaptés à la situation locale et répondent aux vrais enjeux de la Bourgogne et de la Nièvre d’aujourd’hui.

 C’est le cas des aides à la formation des chômeurs et des aides à la création d’emplois accordées aux PME. Après les scandaleux licenciements effectués par Henkel et Fog, c’est bien de cela dont nous avons besoin sur le bassin cosnois. Un contrat de continuité professionnelle pour les salariés victimes ou menacés de licenciement, voilà ce qu’il faut et que nous vous proposons !

C’est aussi le cas des maisons de santé auxquelles la région a apporté des financements, comme celle de Saint Amand qui est un exemple national en la matière. Les maisons de services publics qu’avec François Patriat nous voulons mettre en place dans nos territoires trouveront plus que jamais elles aussi leur utilité.

C’est encore les cas de la gratuité des livres pour les lycéens, des boites à outils pour les apprentis, des nouveaux trains TER, du Plan énergie-climat. La liste est longue de ce que la région Bourgogne a déjà réalisé et de ce qu’elle envisage de poursuivre avec la Gauche dans l’intérêt de tous les Nivernais.

Tout en ayant doublé le budget régional, c'est-à-dire les moyens mis au service de chacune et chacun d’entre nous, la Bourgogne vient de se voir décerner il y a quelques jours par le magazine l’Expansion le titre de région la mieux gérée de France. C’est la preuve qu’un euro dépensé par vos élus régionaux est un euro utile pour tous !

Des promesses tenues, des projets pour continuer à développer notre territoire et un budget bien géré : c’est la ligne de conduite de François Patriat et de son équipe. C’est la raison pour laquelle, je suis candidat sur sa liste et que je vous invite à lui renouveler votre confiance dès le dimanche 14 mars.

Vous pourrez alors compter sur ma détermination pour faire aboutir à Dijon les nombreux projets et les initiatives de Cosne et son bassin.

François Cormier-Bouligeon, Candidat pour Cosne sur la liste du Rassemblement de la Gauche conduite par François Patriat

Une belle journée de campagne en Bourgogne !

La campagne des élections régionales se poursuit, et j’étais ce matin sur le Marché de Cosne, l’un des plus beaux, si ce n’est le plus beau marché de la Nièvre.

Une belle matinée en vérité !

Belle parce que le soleil était au rendez-vous, denrée rare ces temps-ci … ! Belle surtout parce que l’accueil réservé fut, disons-le, très bon ! Toutes les campagnes ne suivent pas un tel cours ; vingt années d’engagement dans la vie démocratique de notre pays m’ont forgé une solide expérience et m’ont, je l’avoue, quelque peu épaissi le cuir.

Bien sur, il y a des refus polis et des regards détournés, c’est le lot commun. Mais dans les trois-quarts des cas, les citoyens rencontrés ont accepté avec plaisir le « projet-pour-la-Bourgogne-offert-par-le-candidat-du-rassemblement-de-la-gauche » que je suis !

Nombreux ont engagé la discussion, demandant des précisions sur nos propositions, nous faisant des remarques, positives, sur le bilan. La question des salariés licenciés est revenue fréquemment dans les discussions. Henkel, Fog, et quelques autres entreprises, oblige.

 Je me souviendrais d’ailleurs longtemps d’un échange émouvant avec une ex-salariée d’Henkel, accompagnée par son tout jeune garçon … aucunement perturbé dans sa dégustation d’une savoureuse crêpe au miel et aux amandes par les discussions d’adultes. Cette jeune femme, cosnoise d’origine, m’a dit sa tristesse à envisager de partir vivre ailleurs, là où elle trouvera du travail, ne parvenant pas à trouver un poste adapté à son expérience professionnelle dans le bassin économique.

Les liaisons SNCF ont-elles aussi été évoquée, ce qui n’est guère étonnant, vu l’abaissement de la qualité du service rendu par la SNCF sur la ligne Nevers, La Charité, Cosne, Paris. Les cheminots n’y sont évidemment pour rien. J’en sais quelque chose !

Spontanément, ce qui est d’autant plus remarquable que cela tranche avec le tempérament des gens d’ici, plusieurs personnes ont clairement affiché leur hostilité à Nicolas Sarkozy et à l’UMP.

Pour mieux illustrer ces rencontres, je vous offre un florilège des phrases les plus entendues :

Encourageante : « Merci, continuez comme ça »

Dubitative : « Les paroles, on y croit plus ; on verra aux actes  »

Ironique : « la Gauche rassemblée, vous avez réussi ? C’est bien ! »

Sympathisante : « la Gauche, je prends ; ça aurait été l’UMP, j’aurais pas pris ! »

Menaçante : « Vous n’avez pas toujours fait ce qu’il fallait dans le passé, vous avez intérêt à assurer … »

Seule ombre au tableau, si nous avons croisé des militants de la section PCF de Cosne, c’était pour les voir distribuer les tracts de la liste concurrente de l’Autre Gauche en Bourgogne. Un accord avec le PCF a pourtant été signé en bonne et due forme, et des communistes sont candidats en position éligible sur la même liste que moi.

Grandeur et décadence de ce qui fut un grand parti. Je peux l’attester, moi qui suis venu à la politique à Bourges, du temps de son Maire PCF Jacques Rimbaud (quel personnage !).

Demain, la campagne reprend à 6h00 du matin ! Direction la gare de Cosne, où je veux rencontrer les usagers de la SNCF partant travailler, comme chaque jour, à Paris. Je m’attends des échanges vifs … ces Cosnois ont les nerfs à fleur de peau pour les raisons évoquées plus haut. Lors de sa venue à Cosne début février, François Patriat nous a affirmé sa volonté de les aider à améliorer la situation. Les élus de Cosne et moi avons bien l’intention de l’y aider !

Quelques raisons d'une candidature

François Patriat est président de la région Bourgogne depuis six années. Socialiste, comme je le suis moi-même, François Patriat a su diriger cette région en conformité avec les valeurs de gauche et écologistes sur lesquelles il avait reçu la confiance des Bourguignons en 2004.

Il a donné un nouvel élan à la décentralisation en investissant la région sur les domaines essentiels pour son avenir que sont la formation des jeunes et l'aide à la création d'emploi et d'entreprises.

J'ai accepté de m'engager sur sa liste cette année pour défendre les mêmes valeurs et le même projet : une Bourgogne plus forte, plus juste et plus écologique.

Le sens de ma candidature, je l'ai avant tout puisé dans la défense de Cosne et du Haut Val de Loire nivernais où je travaille depuis douze ans et pour lequel je me bats chaque jour.

Je suis candidat pour soutenir le développement économique du bassin de Cosne, pour soutenir et défendre les salariés victimes de plans sociaux et de délocalisations comme Henkel ou Fog, pour protéger les services publics et les entreprises publiques indispensables dans nos territoires, tels l'Hôpital public, la justice de proximité, la SNCF ou la Poste.

La vidéo publiée ci-dessous retrace cela brièvement.

Je suis naturellement à la disposition des citoyens pour prolonger cet échange. 

FRANCOIS CORMIER-BOULIGEON
envoyé par fedeps58. - L'info internationale vidéo.

Bourgogne : la région la mieux gérée de France

La Bourgogne est la région la mieux gérée de France ! Ce n’est pas la majorité du conseil régional qui le dit, auquel cas d’aucuns n’auraient pas manqué de dénoncer son parti pris, mais L’Expansion publié aujourd’hui.

S’appuyant sur la capacité de désendettement, les impôts par habitant, les charges liées à la décentralisation, le poids des frais de personnel ainsi que l’effort d’investissement, ce magazine classe en effet la région Bourgogne sur la première marche du podium des régions les mieux gérées de France, devant la Picardie et Pays de la Loire.

Dans ce même classement ; la Bourgogne passe de la 18^ème place en 2004, du temps de Jean-Pierre Soisson, à la 1^re en 2010.

Cela montre que les choix budgétaires qui ont été ceux de François Patriat et de son équipe ont porté leurs fruits.

En 2004, alors qu’elle avait les taux de TP et de taxes foncières les plus bas de France, la Bourgogne était lanterne rouge pour les crédits dédiés à l’environnement, aux transports et dans les dernières régions françaises pour ceux consacrés aux jeunes, à la formation professionnelle, à l’apprentissage ou encore à la culture. Malgré ce que peut prétendre l’UMP locale, François Patriat n’a pas fait exploser la fiscalité, il l’a juste repositionnée dans la moyenne des taux d’imposition régionaux. En outre, la dette a été maîtrisée : au 1^er janvier 2009, l’encours de dette de la région Bourgogne s’élevait à 155 € par habitant, soit très en deçà de la moyenne des régions (218 € par habitant).

Dans le même temps, François Patriat a fait le choix d’investir fortement au service des Bourguignons, que ce soit pour leur pouvoir d’achat (gratuité des manuels scolaires, de l’équipement professionnel des apprentis, tarifs attractifs des TER…), pour l’emploi (en matière de développement économique, les moyens d’interventions et d’accompagnement sont passés de 43M€ en 2005 à 64 M€ en 2009), ou encore pour leur qualité de vie (90,5 M€ pour le renouvellement urbain de 23 quartiers et plus de 200 M€ dans les projets de territoire).

Au total, les investissements pour chaque Bourguignon s’élève aujourd’hui à plus de 130 euros, contre seulement 75 en 2003 !

Ce que salue le classement de L’Expansion, c’est au fond l’effort d’investissement pour les projets des Bourguignons, c’est la volonté de construire l’avenir. Un avenir qu’il faut poursuivre avec François Patriat !

Le meilleur moyen consiste à voter pour la liste d’union de la Gauche PS, PRG, PCF les 14 et 21 mars prochains !

Les salariés de Philips à Dreux remportent une bataille !

L’Agence Reuters nous apprend que le tribunal de Chartres vient d’ordonner la suspension du plan social de l'usine Philips de Dreux et ordonné le libre accès au site des membres du comité d'entreprise.

L'entreprise, qui possède aussi un établissement dans la Nièvre, devra verser 25.000 euros d'astreinte par jour de retard.

Les juges avaient été saisis d'un recours en référé par les salariés du site de fabrication de téléviseurs à écran plasma, qui contestent les conditions de la fermeture.

Ces salariés avaient été invités samedi par un courrier recommandé à ne pas reprendre le chemin du travail lundi, une procédure qu'ils jugent illégale.

Le président de Philips France, Joël Karecki, a néanmoins maintenu qu'il n'y aurait plus d'emplois Philips à Dreux prochainement …

Le combat continue. C’est un juste combat. Nous le soutenons !

Solidarité avec les Conti condamnés !

Les six ouvriers de l'usine Continental de Clairoix (Oise) ont été condamnés ce matin à des peines allant de 2 000 à 4 000 euros d'amendes pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne en 2009. 

Certes, la cour d'appel d'Amiens n'a pas suivi les réquisitions de l'avocat général qui demandait la confirmation des peines de première instance, allant de deux à cinq mois de prison avec sursis.

Mais la peine infligée correspond tout de même à plusieurs mois de salaires …

Dans son arrêt, la cour a déclaré coupables les six prévenus du délit de "dégradation de bien destiné à l'utilité publique". Si l’on ne peut évidemment justifier le recours à la force d’un point de vue général, il convient de rappeler que ses actions ne sont pas conduites de bon cœur par ces salariés.

De plus en plus de salariés, partout en France, sont contraints à avoir recours à des pratiques violentes, à l’instar des luttes ouvrières légitime du 19^ème siècle, pour pouvoir ou sauver leurs emplois, ou obtenir des conditions de licenciement dignes et justes.

C’est tout de même leur vie professionnelle et leur condition de vie tout court qui sont en jeu !

Si je suis candidat aux élections régionales sur la liste du Parti socialiste, c’est d’ailleurs d’abord et avant tout pour exprimer ma colère face au sort qui a été réservé aux salariés de Henkel et de Fog à Cosne ou encore, il y a quelques années, à ceux  Lambiotte à Prémery.

L’engagement à Gauche, c’est d’abord une révolte contre la vénalité, la brutalité, l’arbitraire inacceptables  du capitalisme financier !