PAS à PaS ...

Fin de l'apnée

Je mets un terme à ma plongée en apnée dans le PS, qui m’a tenu éloigné du blog pendant 1 mois.

L’essentiel de mes soirées a été consacré ces derniers temps aux réunions de section et j’ai préféré les échanges purs et simples, en tête à tête, avec les militants et non les commenter sur le net. La médiatisation de nos échanges, sous toutes ses formes, n’est pas ce que l’on fait de mieux, non ?

Au final, c’est donc l’éparpillement des voix qui a prévalu, dans la Nièvre comme au niveau national. Avec une vraie avance à la motion de Ségolène Royal, dont on mesurera assez vite ce qu’elle doit aux fédérations des Bouches de l’Hérault …

La répartition des voix entre 4 courants rappelle quelque peu le Congrès de Rennes (Motion 1 [L Jospin] 28,95 %, Motion 3 [M Rocard] 24,2 %, Motion 5 [L Fabius] 28,84 %).

Espérons qu’au final nos dirigeants nationaux sauront faire preuve de davantage de perspicacité et de sens des responsabilité cette année qu’en 1990, ou que dans la Nièvre il y a encore quelques jours !

Belle entrée en matière du Stade français en H Cup !

Premier match du Stade français en H Cup et première victoire ! 26-10.

Invaincus en Top 14 sur les 7 premières journées de championnat, les Parisiens étaient certes les favoris. Mais tout le monde avait en tête que l'équipe n'a jamais réussi à gagner un match sur la pelouse de l'Ulster.

Le 15 en rose confirme dans ce début de compétition européenne. Un jeune centre de tout jute 20 ans, Mathieu Bastareaud s'est mis en valeur, belles courses, belles percées, belles percussions surtout ! L'une de ses échappées est à l'origine d'un des deux essais parisiens inscrits par Guillaume Bousses et Dimitri Szarzewski.

Un succès a été en grande partie acquis grâce au jeu au pied de Juan Martin Hernandez et Lionel Beauxis, auteurs notamment de trois drops.

Belle copie à l'arrivée.On attend les prochains matchs avec impetience ! Avec un seul petit regret cette année ... ne pas pouvoir aller voir les matchs au stade et se contenter de les visionner de Nevers.

La France, un vieux pays latin ... et machiste ?

Nous pensions tous que le découvreur du virus du Sida était un homme. Ils sont en fait deux : un homme et une femme. Et c’est l’annonce du Prix Nobel de Médecine 2008 qui nous l’apprend !

Ainsi le Pr Luc Montagnier a mis en culture le prélèvement adressé par une équipe de l'hôpital Claude-Bernard de Paris et c’est Françoise Barré-Sinoussi qui, campée derrière son microscope, a découvert en 1983 le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) en inspectant régulièrement les cultures.

Le principal, naturellement, c’est que le virus ait été découvert et que la vie de nombreux malades ait été améliorée et souvent sauvée par les tri thérapies. Mais on se demande comment cet oubli a pu durer aussi longtemps. Excès de modestie de l’intéressée ou excès de machisme de notre société ?

L’originalité doit-elle remplacer le fond en politique ?

Les Français ne semblent pas prêts à répondre par l’affirmative à cette question, si j’en juge par l’opinion sur un récent meeting-concert au zénith.

Interrogés sur la fête de la Fraternité organisée par Ségolène Royal au Zénith de Paris le 27 septembre dernier, 27% des Français seulement déclarent approuver cette "nouvelle manière" de faire de la politique dont 6% seulement l'approuvent "tout à fait", selon un sondage LH2 pour nouvelobs.com

Une majorité des personnes interrogées (63%) déclare au contraire ne pas l’approuver dont 40% "pas du tout".

Révolutionnaire ... vraiment ?

Olivier Besancenot dénonce la réincarcération de Jean-Marc Rouillan d'Action directe. Oui, vous avez bien lu ! Il appelle même à une "mobilisation unitaire" contre cette "double peine" au motif que l’ex terroriste criminel aurait « purgé sa peine" et que, légalement, il aurait « le droit de sortir », rien ne justifiant « le fait qu'il retourne en prison, si ce n'est un acharnement judiciaire de la part de l'Etat".

Olivier Besancenot soutien l’ancien terroriste mais rappelle toutefois ses "désaccords politiques" avec lui sur "la conception qu'il a de la lutte armée" et sur "l'opportunité de le faire". "La LCR a toujours dénoncé les méthodes d'Action directe" et "le NPA ne se bat pas pour la lutte armée", ajoute t-il.

Voila pour les faits, à tout le moins les propos, puisque avec cette extrême gauche, il est plus souvent question de paroles que d’actions.

Victoire de l’Etat régulateur ou triomphe du capitalisme financier ?

Toute bonne question qui se respecte attire des réponses contradictoires. La crise financière mondiale que nous traversons n’échappe pas à la règle.

Pour les uns, les Américains sont en train de renoncer, enfin, au tout libéral et au dogme des marchés autorégulés, puisqu’ils nationalisent des banques et des mutuelles. Le rapprochement entre W Bush et le Mitterrand du printemps 1981 est pour le moins osé. D’autant qu’en l’occurrence, ce sont les pertes qui sont nationalisées, les gains et les bonus d’avant, et sûrement ceux d’après d’ailleurs (dixit Jean-Claude Junker, ce matin sur France Inter), restent bien privés. Wall Street ne s’est pas convertie à la social-démocratie ; loin s’en faut ! Elle tente juste de faire appliquer la fameuse règle non écrite : « Pile je gagne, face tu perds ! ».

Pour les autres, c’est le capitalisme financier qui l’emporte sur toute la ligne puisque le plan Paulson pourrait sauver le système, mais en ponctionnant 700 milliards de dollars US– certains parlent même de 1 400 … - sur le dos des contribuables. C’est la thèse défendue ce matin par Jacques Attali.

Les raisins de la douleur

Je rentre hier soir de ma journée de travail et de mes 60 longueurs de bassin, soleil couchant. Après quelques kilomètres de route, j’aperçois au loin les gyrophares oranges tourner sur la crête des coteaux. Les vendanges 2008 démarrent enfin ! 100 jours après la floraison comme le veut la coutume.

Cheminant en sens inverse ce matin, un CD des Beatles en fond sonore, We can work it out débute alors que j’entame la côte menant à Saint-Andelain. Le refrain de ce titre de 1965 (dont il existe une excellente reprise par Stevie Wonder) donne ceci : Life is very short, and there's no time for fussing and fighting, my friend ...

L’automne commence, l’hiver n’est pas très loin

Premier trajet de la semaine entre Nevers et Cosne. Cette fois-ci pas de doute, et le calendrier officiel n’y est pour rien, l’automne est bien là.

Ca et là la verdure commence à céder le pas aux teintes rousses qui feront notre plein bonheur d’ici quelques semaines. Le thermomètre embarqué indique une température proche de zéro et des filets de brumes nagent au dessus des pâturages et du vignoble. L’automne est là, mais l’hiver s’annonce déjà.

Au niveau politique, ce serait plutôt le contraire ce matin du 7/10 de France Inter. Michel Rocard parle d’Europe et de crise des subprimes … avec l’accent svp ! Certains passages sont clairs, d’autres moins, et les excès du week-end n’y sont pour rien dans ma difficulté à comprendre tout le raisonnement de l’ancien Premier ministre !

Motions socialistes : qui est avec qui dans la Nièvre ?

Tous les mandataires nivernais pour le soutien des motions qui seront défendus au congrès de Reims ne sont pas encore connus. Ils devraient l'être lundi.

Ce lundi, les noms des mandataires nivernais pour les motions défendues au congrès du Parti socialiste de Reims, devraient être connus. Petit tour d'horizon pas si facile. C'est qu'il faut choisir son camp. Et les alliances d'hier ne sont pas forcément celles d'aujourd'hui.
BERTRAND DELANOË. Didier Boulaud est avec Bertrand Delanoë. Le sénateur et maire de Nevers est même son mandataire dans la Nièvre. Avec une équipe constituée : Florent Sainte Fare Garnot, maire-adjoint de Nevers dans la première circonscription ; François Cormier Bouligeon, directeur de cabinet du maire de Cosne-sur-Loire ; Gérard Voisine, conseiller municipal de La Charité-sur-Loire, dans la deuxième ; Jean-Louis Rollot, conseiller général et maire de Luzy, dans la troisième. Tout ce petit monde était déjà en ordre de marche, dimanche dernier, salle des Éduens, lors du meeting de Bertrand Delanoë.

A Nevers, Delanoë appelle les socialistes au rassemblement

Dans la perspective du Congrès de Reims de novembre prochain, le maire de Paris et candidat au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste a rencontré les élus et militants, aujourd'hui, à Nevers. Son mot d'ordre pour sortir de la crise du PS : le rassemblement.

Accueilli en fin de matinée par Didier Boulaud à la gare de Nevers, Bertrand Delanoë s'est entretenu avec quelques passants tout en haussant le ton face aux questions des journalistes. Il s'est ensuite rendu à la salle des Eduens pour une heure de discours dans lequel il a appelé les militants et élus au rassemblement après le congrès de Reims.

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