Le 03 août 1108, Louis IV le Gros est sacré roi de France en la
cathédrale d’Orléans.
Conseillé par l’abbéSuger, célèbre Abbé de Saint-Denis, ce roi parvient à la fois à
renforcer le rôle national de la royauté, à la fois à augmenter la liberté des
villes, en octroyant dès 1110, à travers les chartes communales, à leurs
habitant divers avantages fiscaux et le droit de s'administrer sous la direction
d'un Maire.
900 ans plus tard, le pouvoir actuel tente par tous les moyens de
réduire le pouvoir des élus locaux, sans toutefois, dans le même temps, réussir
à assumer sur l’ensemble du territoire ses pouvoirs régaliens, comme on peut le
voir en matière de justice et de police.
Le 03 août 1589, c’est autour d’Henri de Navarre de devenir roi de France
sous le nom d’Henri IV. On retiendra particulièrement sa volonté de pacifier
entre eux des Français divisés depuis des lustres par les guerres de religions.
L’Edit de Nantes, promulgué en 1598, est resté dans l’histoire de notre pays.
Un demi-millénaire plus tard, Nicolas le Petit, lui, gouverne en
opposant Français de souche et Français d’origine !
Faut-il pour autant, au républicain que
je suis, éprouver de la nostalgie pour l’Ancien régime ? Certes non !
Il convient en revanche de poursuivre
inlassablement un travail citoyen pour qu’en 2012 les Français soient placés
en situation de choisir un bon président… et le fassent !
Rien de tel qu’un retour sur le passé pour se remettre les idées en
place et prendre du champ.
Ma réflexion du jour me vient de mon ex-directrice d’école primaire, ex
comme exquise, je veux parler de Mme Carrion, qui a présidé au destin de l’école Sainte-Marthe
de Bourges pendant … quelques décennies sans doute !
Je dois préciser ici par parenthèse qu’avant d’être un militant laïque
passionné, j’ai été un élève, dissipé me dit-on, d’une école privée confessionnelle … Mon engagement futur y a-t-il pris racine ? Sans doute
un peu ! A la fois dans le refus du dogme, qu’il soit religieux ou autre,
à la fois dans le souci d’améliorer la vie des autres, idéal que les socialistes
ont en partage avec toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté, sans
exclusive.
Je note d’ailleurs la présence de nombre de chrétiens lors des Cercles du silence qui se réunissent
chaque mois à Nevers pour protester contre les expulsions d’enfants étrangers
scolarisés en France, et même celle de l’évêque de Nevers, Monseigneur Deniau.
Bref, à l’occasion d’un échange sur facebook -oui, mon ancienne directrice d’école est sur facebook, comme bon nombre
de « Marthiens » d’ailleurs !- Mme Carrion me rappelle ce
passage assez connu de l’évangile selon Saint-Matthieu (Mt 13,54-58) :
« Jésus alla dans son pays, et il enseignait les gens dans leur
synagogue, detelle manière qu'ils
étaient frappés d'étonnement et disaient : " D'où luiviennent
cette sagesse et ces miracles?N'est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s'appelle-t-elle pasMarie, et ses
frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ?Et ses sœurs
ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d'où luivient tout
cela ? »Et ils étaient profondément choqués à cause de lui. Jésus leur dit :« Un prophète
n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa propremaison. »Et il ne fit
pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leurmanque de foi. »
Evidemment, ce serait assez égocentrique et mégalo de relire ce que fut
mon actualité politique ces huit derniers mois à l’aune de cette parole, mais
la tentation, je l’avoue, est assez forte !
D’autant qu’à la vérité, je ne pense pas qu’une victoire durable et utile
de la Gauche soit possible sans que l’on ait au préalable purgé le PS des arrivistes
et autres Tartuffe qui y cumulent les strapontins. Façon de chasser les
marchands de notre temple laïque … Une tâche qui, à bien des égards, ressemble
à un chemin de croix !
Illustration : Vocation de Saint Matthieu. Le Caravage. XVIIe.
Sarkozy a monopolisé l’antenne du service public un bon moment ce soir.
Décor sobre, mobilier design, teinture poivre et sel, voix doucereuse, tout
était fait pour rassurer les Français. En particulier le cœur de son électorat,
les retraités, « qui ne perdront pas
un centime » dans la réforme.
Mais voilà, droit dans ses mocassins à glands, il a choisi de ne rien
céder, au mépris de la réalité, au mépris de l’intelligence de ses concitoyens.
Sur l’affaire Bettencourt, la vérité éclate enfin au grand jour. Nul
besoin de désigner un juge d’instruction indépendant, encore moins une
commission d’enquête parlementaire, puisque "Woerth est lavé de tout
soupçon par un rapport de l’Inspection générale des finances très complet sur
ses 2 années d'activité au ministère du budget". Précisons tout de même que
le rapport a été donc été réalisé par l'administration fiscale aux ordres du
gouvernement, rédigé en moins d’une semaine et comporte pas moins de ... 12
pages ! L’argumentation, un peu trop facile, manque cruellement de
crédibilité. Il en aurait sans doute fallu bien davantage pour convaincre les
Français.
En l’écoutant, au fil des minutes, on se dit qu’il nous manque de
respect. Pour résumer : l’action présidentielle actuelle serait exemplaire,
les résultats sont au rendez-vous, si des problèmes persistent, ils sont la
conséquence des décisions de ses (lointains) prédécesseurs, et les affaires en
cours sont le fruit d’un complot fomenté par tous ceux qui craignent son éblouissante
réussite.
Le Président affirme qu’il pas le droit « de céder à la fébrilité du commentateur. » Mais en se
réfugiant derrière un rapport étique rédigé à l’avance et en utilisant la
théorie du complot, il cède bel et bien à une autre forme de fébrilité.
L’avenir dira, peut-être, ce qu’il faut penser de tout cela. A l’écouter
ce soir, j’avais le sentiment d’un personnage cherchant à masquer la vérité
derrière des affirmations, des questionnements se voulant de bon sens, des
syllogismes laborieusement répétés.
Pendant ce temps-là, nous nous éloignons jours après jours de la
République irréprochable…
Belle journée pour la Gauche cosnoise et
nivernaise que ce samedi 19 juin 2010, puisqu’Alain Dherbier recevait dans sa
ville Lionel Jospin, dernier chef de gouvernement de gauche en date.
Après avoir dévoilé la plaque de la rue
nouvellement rebaptisée du nom de Léon Blum, Lionel Jospin a participé à un
chaleureux banquet républicain salle des fêtes de la Chaussade.
Hicham Boujlilat, Secrétaire de section,
Alain Dherbier, Maire et Gaëtan Gorce, Député ont accueilli, sous les applaudissements
des nombreux convives, celui qui avant de devenir premier ministre de la gauche
plurielle avait longtemps été le patron du PS.
Je parle souvent, ces dernières années,
de tartufferie au sujet du Parti socialiste. C’est une accusation assez rude, j’en
conviens, mais le comportement de nos éléphants me laisse t-il le choix ?
Hier soir encore, le Conseil national, réuni
pour adopter le texte qui sera soumis aux militants en matière de rénovation, a
été un modèle du genre. Le non cumul des mandats, déjà voté par les militants
le 1er octobre dernier, est ainsi confirmé. A une nuance près ... il est une fois encore repoussé aux calendes grecques.
Lionel Jospin c'était
"dire ce que l'on fait, faire ce que
l'on dit". Quelques années plus tard, les éléphants du PS disent aux
Français : "voilà ce qu'il convient
de faire, certes nous ne le faisons pas, mais pourquoi pas un jour, plus tard"
...
C'est le passage d'une
politique éthique à une crédibilité politique étique.
Alors Tartuffe, les éléphants ?
Oui, plutôt deux fois qu’une ! Mais voilà, ils tirent leur force de la
cécité d’une partie des militants, d’un consentement passif. Et parfois même
actif…
J’apprends ainsi que,
faute de pouvoir répondre à mes arguments sur le fond, une apparatchik locale me
renvoie aux Précieuses ridicules. Et
pourquoi pas d’ailleurs ?, puisque dans un débat, tous les coups sont permis.
D’autres que moi
répondront sans doute que si un socialiste nivernais devait être qualifié de précieuse
ridicule, ce ne serait sûrement pas moi. C’est un fait avéré pour qui me
connaît !
Mais reconnaissons que la force de
Molière, c’est bien qu’à chaque situation de notre vie correspond un personnage
d’une de ses pièces. 350 ans après leur publication, les « Précieuses ridicules » n’échappent
pas à la règle.
Mais à bien y regarder, c’est plutôt le
rôle de La Grange, l’amant éconduit, qui m’est dévolu dans la fédération
socialiste de la Nièvre. Et à tout prendre, je préfère encore ce rôle-ci à celui
de Magdelon, la Précieuse elle même. Ou à celui d’Almanzor, son laquais …
L’actuel gouvernement de la France touche
le fond !
Les sujets d’inquiétude ne manquaient
pourtant déjà pas. Au pouvoir depuis 2002, l’UMP a en effet conduit notre pays
dans une situation alarmante comme jamais : chômage à la hausse, Sécurité
sociale en danger, insécurité non maîtrisée, acquis sociaux remis en cause. Pour
couronner le tout, un déficit de l’Etat et une dette publique atteignant des
niveaux jamais vus dans notre histoire !
L’incompétence se double désormais de l’opprobre.
Ainsi, le Monde nous informe que Brice
Hortefeux, Ministre de l’Intérieur et ami intime de Nicolas Sarkozy, vient d’être
condamné à 750 euros
d'amende et 2 000 euros de dommages et intérêts pour injure raciale pour les
propos qu'il a tenus lors d'une conversation en 2009 avec un militant UMP
d'origine maghrébine. Le tribunal correctionnel de Paris a jugé que l'injure
n'était pas publique mais qu'elle stigmatisait les Arabes comme étant une
source de problèmes.
Brice
Hortefeux a fait appel. Il en a parfaitement le droit. Ainsi le débat
continue. A chacun de juger s'il ne s'agit que d'une boutade sur nos amis Auvergnats, ou bel et bien une injure raciale, donc.
Pour cela, le mieux est encore de revoir les images incriminées … Ad
nauseam !
Quand il y en a un comme Hortefeux dans un gouvernement, ça peut encore aller ... le problème, c'est qu'il y en a plusieurs !
Je porte à travers ce blog un regard
suffisamment exigeant sur la vie publique, en Nièvre et ailleurs, pour ne pas
saluer ce qui va dans le bon sens.
C’est donc avec satisfaction que j’ai
appris ce matin dans les colonnes du Journal du Centre, la marche vers le mandat
unique engagée par un député socialiste du Morvan. Et cette fois-ci, aucun
poisson d’avril …
Que les aficionados du cumul des mandats se
rassurent, l’élu en question conserve bien sur l’intégralité de ses multiples mandats.
C’est de la présidence du Parc naturel régional du Morvan (PNRM) qu’il
démissionne. Ce n’est donc pas une révolution dans son système (encore que le
PNRM a, parait-il, constitué un outil très utile pour lui ces dix dernières
années), mais l’orientation prise est la bonne.
Deux bémols toutefois à ce satisfecit.
Le président démissionnaire déclare que
son départ de la présidence sera « synonyme
de soutien et de participation surmultipliés à la vie du PNRM ».
Comment peut-on agir davantage au sein d’un organisme au moment où l’on
abandonne sa présidence ? Mystère …
La réponse se trouve peut-être dans le
second bémol.
Evoquant la liste de ses successeurs
potentiels, il cite en premier le nom de deux de ses collaborateurs, Fabien
Bazin, qui travaille pour lui au niveau parlementaire et Patrice Joly qui
travaille pour lui à la fédération socialiste de la Nièvre. Les deux ont pour
autre point commun d’être à la fois des défenseurs intransigeants du mandat unique et … des élus cumulards, tous deux étant
conseillers généraux et maires, de Lormes pour l’un et d’Ouroux-en-Morvan pour l’autre.
Si la succession suit le vœu du président
démissionnaire, comme la coutume semble s’instaurer ces temps-ci, la rénovation
de la vie politique aura encore du pain sur la planche !
La confirmation est venue ce
week-end : le maire de Nevers démissionne. Plus encore, le Journal du Centre titre ce matin que le
sortant a lui-même choisi son successeur. Cette décision aurait été validée à l’unanimité,
après-coup, dans l’huis-clos du Bureau municipal.
Pour qui aime et sert la démocratie, la
méthode pose pour le moins question.
Passons rapidement sur le fait qu’il ne
s’agit pas vraiment d’un départ en retraite, l’élu en question restant, ce
n’est pas une paille, président de l’agglomération et sénateur. Il restera au
surplus Président du futur Conseil de surveillance de l’Hôpital, ce qui n’est
pas un détail et ce qui en dit long, l’hôpital étant le premier employeur de la
commune.
Cette opération est joliment présentée
comme le passage de témoin à la jeunesse. Très bien. Mais comme le disait
Georges Brassens, le temps ne fait rien à
l’affaire.
Reste la question centrale : parle
t-on ici d’un individu pouvant décider librement de transmettre à l’un des
siens une partie de son patrimoine ? Evidemment non. Il s’agit d’une
collectivité locale dont les édiles sont élus par leurs concitoyens.
Les Neversois en l’occurrence ont élu
voici tout juste deux ans leur maire, lequel décide de passer la main dans leur
dos à quatre ans du prochain scrutin. Alors trahison ? Manipulation ?
Mépris du suffrage universel ?
Périclès rappelait que « la démocratie,
c'est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. » Tout
le contraire d’une décision d’un seul homme au profit d’un autre, fût-ce au
profit d’un groupe plus large, une majorité municipale ou un parti politique.
Un parti politique d’ailleurs mis sur la touche puisque les
adhérents du PS, normalement appelés à désigner le candidat socialiste à la
fonction de maire, ont cette fois-ci été tenus à l’écart.
Une sorte de coup de force faisant suite à une politique de
coups de menton qui avait fini par lasser des Neversois pas spécialement séduits
par l’arrogance du successeur d’un Pierre Bérégovoy qui, lui, avait su se faire
aimer.
Cette désaffection avait trouvé dans les
urnes une traduction hélas, mais logiquement, très nette, l’avance électorale
fondant au fil des scrutins, d’une large victoire acquise dès le 1er
tour en 1995 dans l’émotion encore forte du 1er mai 1993, jusqu’au
succès étique de 2008, obtenu avec seulement quelques dizaines de voix
d’avance.
Qu’en sera-t-il en 2014 ? J’entends
déjà des électeurs de gauche se demander si en ce mois de mai une balle ne vient
pas d’être tirée dans le pied du Parti socialiste neversois par certains de ses
« responsables ».
Il faut espérer que ce ne soit pas le cas
et que la Gauche ici sache retrouver le chemin de la démocratie sans laquelle son
combat n’a aucun sens.
Sitôt les élections
régionales passées et les nouveaux exécutifs mis en place, les Socialistes se
remettent au travail. Voilà une bonne nouvelle !
Place au débat d’idées,
place au projet national et, loin de nous en plaindre, nous nous réjouissons
que nous soit enfin donnée la possibilité de dessiner la France de demain. Tant
celle (dé)construite par Sarkozy et la Droite depuis 2 ans, et même 8 ans, fait
peine à voir et surtout à vivre.
Cet après-midi même, le
Conseil national du PS va arrêter le texte de la première convention (« le nouveau modèle de développement
économique, sociale et écologique ») qui sera soumis aux discussions
et au vote des adhérents.
C’est justement sur les
conditions d’organisation de ce débat dans la Nièvre qu’a planché le Conseil
fédéral réuni samedi dernier à Nevers.
Le premier secrétaire
fédéral a fait une proposition : organiser un Atelier du projet par
Convention (nous en aurons quatre en tout ces prochains mois), avec un grand
témoin invité à chaque fois.
Nous avons été plusieurs
à approuver cette suggestion tout en en demandant plus.
Les militants sortent en
effet de plusieurs mois de campagne sur le terrain (Européennes et Régionales)
et s’ils saturent au niveau du collage des affiches et des distributions de
tracts, ils ont des fourmis, non dans les jambes, mais dans le cerveau !
En outre, les débats de
ces conventions seront sans doute les derniers avant les primaires (où il ne
sera plus question, hélas, que des personnes) et donc avant la présidentielle.
Nous avons clairement
demandé que soit pris pleinement le temps de la réflexion collective, et que les
adhérents soient enfin remis au centre de la vie du parti, au centre du débat.
Après tout, l’intelligence n’est pas réservée aux élites solfériniennes !
Nous avons proposé à l’appui
de cela deux solutions constructives :
-Organiser
10 réunions thématiques (basées sur les 10 chapitres du texte de la première
convention) réparties sur l’ensemble du territoire nivernais.
-Renforcer
le droit d’amendement des militants en permettant que soit adopté et transmis
au national tous les amendements adoptés en section, à l’exception de ceux qui
seraient rejetés par une majorité des 3/5èmes de la Convention fédérale. La
simple majorité étant, reconnaissons-le, tout à fait clivante en rejetant
toujours et sans cesse 49,9% des camarades.
Cette dernière
proposition a été rejetée sans vraiment de débat. Elle avait pourtant le double
mérite d’être innovante et de permettre le rassemblement le plus large possible
des socialistes nivernais. Ce qui, par parenthèse, allait dans le sens de ce qu’avait
exprimé le Président du Laboratoire national des idées du PS, que la fédération
de la Nièvre s’honore de compter dans ses rangs.
C’est une déception de
plus, mais notre proposition a le mérite d’exister et de prouver que si on le
veut, il est possible de gérer une fédération en unifiant les socialistes et
non en les divisant.
Quant à la première
proposition, la direction fédérale attend de connaitre les initiatives des
sections pour mettre en place un calendrier. C’est sans doute le minimum qu’elle
pouvait faire...
Le bilan est simple à énoncer : nous aurions aimé
pouvoir convaincre la direction fédérale du PS nivernais de redonner toute leur
place aux militants dans le débat sur le projet, la convaincre de nous
rassembler tous. Faute d’y parvenir, nous continuerons à y travailler là où
nous sommes en responsabilité, localement. Nous poursuivrons dans cette voie,
parce que nous y croyons !
C'est toujours un peu la même chanson, direz-vous. C'est vrai ! Mais souvenons-nous des paroles d'une autre chanson parue dans cette belle année 1968 : "Hey
Jude, don't make it bad, take a
sad song and make it better" ...
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