Sitôt les élections
régionales passées et les nouveaux exécutifs mis en place, les Socialistes se
remettent au travail. Voilà une bonne nouvelle !
Place au débat d’idées,
place au projet national et, loin de nous en plaindre, nous nous réjouissons
que nous soit enfin donnée la possibilité de dessiner la France de demain. Tant
celle (dé)construite par Sarkozy et la Droite depuis 2 ans, et même 8 ans, fait
peine à voir et surtout à vivre.
Cet après-midi même, le
Conseil national du PS va arrêter le texte de la première convention (« le nouveau modèle de développement
économique, sociale et écologique ») qui sera soumis aux discussions
et au vote des adhérents.
C’est justement sur les
conditions d’organisation de ce débat dans la Nièvre qu’a planché le Conseil
fédéral réuni samedi dernier à Nevers.
Le premier secrétaire
fédéral a fait une proposition : organiser un Atelier du projet par
Convention (nous en aurons quatre en tout ces prochains mois), avec un grand
témoin invité à chaque fois.
Nous avons été plusieurs
à approuver cette suggestion tout en en demandant plus.
Les militants sortent en
effet de plusieurs mois de campagne sur le terrain (Européennes et Régionales)
et s’ils saturent au niveau du collage des affiches et des distributions de
tracts, ils ont des fourmis, non dans les jambes, mais dans le cerveau !
En outre, les débats de
ces conventions seront sans doute les derniers avant les primaires (où il ne
sera plus question, hélas, que des personnes) et donc avant la présidentielle.
Nous avons clairement
demandé que soit pris pleinement le temps de la réflexion collective, et que les
adhérents soient enfin remis au centre de la vie du parti, au centre du débat.
Après tout, l’intelligence n’est pas réservée aux élites solfériniennes !
Nous avons proposé à l’appui
de cela deux solutions constructives :
-
Organiser
10 réunions thématiques (basées sur les 10 chapitres du texte de la première
convention) réparties sur l’ensemble du territoire nivernais.
-
Renforcer
le droit d’amendement des militants en permettant que soit adopté et transmis
au national tous les amendements adoptés en section, à l’exception de ceux qui
seraient rejetés par une majorité des 3/5èmes de la Convention fédérale. La
simple majorité étant, reconnaissons-le, tout à fait clivante en rejetant
toujours et sans cesse 49,9% des camarades.
Cette dernière
proposition a été rejetée sans vraiment de débat. Elle avait pourtant le double
mérite d’être innovante et de permettre le rassemblement le plus large possible
des socialistes nivernais. Ce qui, par parenthèse, allait dans le sens de ce qu’avait
exprimé le Président du Laboratoire national des idées du PS, que la fédération
de la Nièvre s’honore de compter dans ses rangs.
C’est une déception de
plus, mais notre proposition a le mérite d’exister et de prouver que si on le
veut, il est possible de gérer une fédération en unifiant les socialistes et
non en les divisant.
Quant à la première
proposition, la direction fédérale attend de connaitre les initiatives des
sections pour mettre en place un calendrier. C’est sans doute le minimum qu’elle
pouvait faire...
Le bilan est simple à énoncer : nous aurions aimé
pouvoir convaincre la direction fédérale du PS nivernais de redonner toute leur
place aux militants dans le débat sur le projet, la convaincre de nous
rassembler tous. Faute d’y parvenir, nous continuerons à y travailler là où
nous sommes en responsabilité, localement. Nous poursuivrons dans cette voie,
parce que nous y croyons !
C'est toujours un peu la même chanson, direz-vous. C'est vrai ! Mais souvenons-nous des paroles d'une autre chanson parue dans cette belle année 1968 : "Hey Jude, don't make it bad, take a sad song and make it better" ...
Beatles - Hey Jude
envoyé par rooroo. - Clip, interview et concert.
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