Il y a une Nièvre qui gagne, et sait le
faire dans l’abnégation, la solidarité, le sens du sacrifice. C’est la Nièvre
du sport.
Le sport nivernais aura d’ailleurs connu
ces deux derniers jours un très fantastique week-end de victoire.
Hier d’abord avec la formidable victoire
des basketteurs cosnois sur le parquet de Saint-Loup Géanges sur le score de 78-67. Lors de ce dernier match de la saison,
l'UCS Basket termine premier de son championnat et évoluera en Pré-Nationale
l'an prochain. Ces jeunes sont plein de talent, d’amour de leur sport, de
volonté de se dépasser collectivement. Cosne et les Cosnois sont fiers d’eux. Il
y a de quoi : une deuxième montée deux années de suite et un titre
supplémentaire. La classe pure !
Ce dimanche ensuite avec l’ample succès
des rugbymen de l’Uson sur le XV de Domont, par 54 à 12, après un festival d’essais.
Le XV neversois termine ainsi premier de la Poule 2 de Fédérale 2 et est
désormais assuré de monter l’an prochain en Fédérale 1. L’équipe a assurément
le potentiel pour terminer premier du championnat. Il reste quelques matchs à
gagner pour cela. Une ambition est née autour de Jean-Baptiste Rué. Une
ambition rendue possible par le volontarisme de Régis Dumange. Bravo à tous les
joueurs, de la A comme de la B, et au staff. Bravo aussi au club des supporters
qui a su mettre cet après-midi encore une belle ambiance !
Cette Nièvre qui gagne avec la manière, c’est
la Nièvre que l’on aime !
La confirmation est venue ce
week-end : le maire de Nevers démissionne. Plus encore, le Journal du Centre titre ce matin que le
sortant a lui-même choisi son successeur. Cette décision aurait été validée à l’unanimité,
après-coup, dans l’huis-clos du Bureau municipal.
Pour qui aime et sert la démocratie, la
méthode pose pour le moins question.
Passons rapidement sur le fait qu’il ne
s’agit pas vraiment d’un départ en retraite, l’élu en question restant, ce
n’est pas une paille, président de l’agglomération et sénateur. Il restera au
surplus Président du futur Conseil de surveillance de l’Hôpital, ce qui n’est
pas un détail et ce qui en dit long, l’hôpital étant le premier employeur de la
commune.
Cette opération est joliment présentée
comme le passage de témoin à la jeunesse. Très bien. Mais comme le disait
Georges Brassens, le temps ne fait rien à
l’affaire.
Reste la question centrale : parle
t-on ici d’un individu pouvant décider librement de transmettre à l’un des
siens une partie de son patrimoine ? Evidemment non. Il s’agit d’une
collectivité locale dont les édiles sont élus par leurs concitoyens.
Les Neversois en l’occurrence ont élu
voici tout juste deux ans leur maire, lequel décide de passer la main dans leur
dos à quatre ans du prochain scrutin. Alors trahison ? Manipulation ?
Mépris du suffrage universel ?
Périclès rappelait que « la démocratie,
c'est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. » Tout
le contraire d’une décision d’un seul homme au profit d’un autre, fût-ce au
profit d’un groupe plus large, une majorité municipale ou un parti politique.
Un parti politique d’ailleurs mis sur la touche puisque les
adhérents du PS, normalement appelés à désigner le candidat socialiste à la
fonction de maire, ont cette fois-ci été tenus à l’écart.
Une sorte de coup de force faisant suite à une politique de
coups de menton qui avait fini par lasser des Neversois pas spécialement séduits
par l’arrogance du successeur d’un Pierre Bérégovoy qui, lui, avait su se faire
aimer.
Cette désaffection avait trouvé dans les
urnes une traduction hélas, mais logiquement, très nette, l’avance électorale
fondant au fil des scrutins, d’une large victoire acquise dès le 1er
tour en 1995 dans l’émotion encore forte du 1er mai 1993, jusqu’au
succès étique de 2008, obtenu avec seulement quelques dizaines de voix
d’avance.
Qu’en sera-t-il en 2014 ? J’entends
déjà des électeurs de gauche se demander si en ce mois de mai une balle ne vient
pas d’être tirée dans le pied du Parti socialiste neversois par certains de ses
« responsables ».
Il faut espérer que ce ne soit pas le cas
et que la Gauche ici sache retrouver le chemin de la démocratie sans laquelle son
combat n’a aucun sens.
Sitôt les élections
régionales passées et les nouveaux exécutifs mis en place, les Socialistes se
remettent au travail. Voilà une bonne nouvelle !
Place au débat d’idées,
place au projet national et, loin de nous en plaindre, nous nous réjouissons
que nous soit enfin donnée la possibilité de dessiner la France de demain. Tant
celle (dé)construite par Sarkozy et la Droite depuis 2 ans, et même 8 ans, fait
peine à voir et surtout à vivre.
Cet après-midi même, le
Conseil national du PS va arrêter le texte de la première convention (« le nouveau modèle de développement
économique, sociale et écologique ») qui sera soumis aux discussions
et au vote des adhérents.
C’est justement sur les
conditions d’organisation de ce débat dans la Nièvre qu’a planché le Conseil
fédéral réuni samedi dernier à Nevers.
Le premier secrétaire
fédéral a fait une proposition : organiser un Atelier du projet par
Convention (nous en aurons quatre en tout ces prochains mois), avec un grand
témoin invité à chaque fois.
Nous avons été plusieurs
à approuver cette suggestion tout en en demandant plus.
Les militants sortent en
effet de plusieurs mois de campagne sur le terrain (Européennes et Régionales)
et s’ils saturent au niveau du collage des affiches et des distributions de
tracts, ils ont des fourmis, non dans les jambes, mais dans le cerveau !
En outre, les débats de
ces conventions seront sans doute les derniers avant les primaires (où il ne
sera plus question, hélas, que des personnes) et donc avant la présidentielle.
Nous avons clairement
demandé que soit pris pleinement le temps de la réflexion collective, et que les
adhérents soient enfin remis au centre de la vie du parti, au centre du débat.
Après tout, l’intelligence n’est pas réservée aux élites solfériniennes !
Nous avons proposé à l’appui
de cela deux solutions constructives :
-Organiser
10 réunions thématiques (basées sur les 10 chapitres du texte de la première
convention) réparties sur l’ensemble du territoire nivernais.
-Renforcer
le droit d’amendement des militants en permettant que soit adopté et transmis
au national tous les amendements adoptés en section, à l’exception de ceux qui
seraient rejetés par une majorité des 3/5èmes de la Convention fédérale. La
simple majorité étant, reconnaissons-le, tout à fait clivante en rejetant
toujours et sans cesse 49,9% des camarades.
Cette dernière
proposition a été rejetée sans vraiment de débat. Elle avait pourtant le double
mérite d’être innovante et de permettre le rassemblement le plus large possible
des socialistes nivernais. Ce qui, par parenthèse, allait dans le sens de ce qu’avait
exprimé le Président du Laboratoire national des idées du PS, que la fédération
de la Nièvre s’honore de compter dans ses rangs.
C’est une déception de
plus, mais notre proposition a le mérite d’exister et de prouver que si on le
veut, il est possible de gérer une fédération en unifiant les socialistes et
non en les divisant.
Quant à la première
proposition, la direction fédérale attend de connaitre les initiatives des
sections pour mettre en place un calendrier. C’est sans doute le minimum qu’elle
pouvait faire...
Le bilan est simple à énoncer : nous aurions aimé
pouvoir convaincre la direction fédérale du PS nivernais de redonner toute leur
place aux militants dans le débat sur le projet, la convaincre de nous
rassembler tous. Faute d’y parvenir, nous continuerons à y travailler là où
nous sommes en responsabilité, localement. Nous poursuivrons dans cette voie,
parce que nous y croyons !
C'est toujours un peu la même chanson, direz-vous. C'est vrai ! Mais souvenons-nous des paroles d'une autre chanson parue dans cette belle année 1968 : "Hey
Jude, don't make it bad, take a
sad song and make it better" ...
Chaque matin, entre autres rituels, je
lis dès que possible ma PQR préférée, le Journal
du Centre pour être précis.
J’y lis ce matin, avec stupéfaction, en
guise de conclusion d’un article, que l’ancien Maire de Cosne serait à l’origine
du projet de regroupement de l’Hôpital et de la Clinique.
En réalité, l’ancien Maire de Cosne, comme
chacun le sait, a laissé ce dossier en statu quo pendant des années. Après son
élection, le nouveau Maire de Cosne, Alain Dherbier, s’est trouvé confronté à
une solution préoccupante, avec un hôpital sortant peu à peu la tête de l’eau
et une clinique au bord de la faillite.
Il lui a fallu reconstruire un projet de
Pôle de santé public / privé, comme il s’y était d’ailleurs engagé durant sa
campagne. Ce ne fut pas simple, mais c’est désormais en bonne voie.
Aussi, s’il est permis de penser que l’ancien
Maire y est pour quelque chose dans l’évolution positive de notre Pôle de
santé, c’est uniquement en perdant la dernière élection municipale …
Penser autrement relève au mieux de la
cécité. Autant prétendre que le Président René Coty est le Père de la 5ème
République !
Depuis la déroute des
régionales, la panique envahit la Sarkozie. Chaque jour apporte son lot d’exemples.
C’est attristant, j’en conviens !
Inutile toutefois de
trop s’en réjouir. Le Parti socialiste a eu sa dose de défaites électorales et le
moins que l’on puisse dire est qu’il n’a pas toujours su trouver le moyen de s’en
sortir par le haut, c'est-à-dire par la reconstruction d’un projet, d’une équipe
et d’un rapport renouvelé aux citoyens.
Cela étant dit,
difficile de ne pas souligner qu’une fois encore, Nicolas Sarkozy nous rejoue
la même musique sécuritaire. Non pas de la musique de chambre, mais de la
grosse fanfare des casernes avec clairon et grosse caisse.
Une fois de plus, il tente
de se sauver en s’adressant à la part d’émotionnel qui vit, de façon plus ou
moins contrôlée, en chacun de nous. A cette part d’émotionnel bien spécifique
qu’est la peur.
D’où la mise à l’écart
de Brice Hortefeux, rétrogradé au secrétariat d’Etat aux Auvergnats. D’où le
plan média, aujourd’hui dans le 9-3, demain ailleurs. Il a des solutions pour
tout : les transports en commun, les établissements scolaires, la drogue,
j’en passe et des meilleurs.
Mais au juste, que
fait-il depuis 2002, date à laquelle il est devenu ministre de l’Intérieur
avant d’accéder à l’Elysée ?
Depuis 8 ans, nous
assistons à un défilé de lois. Et chaque débat parlementaire est l’occasion de
stigmatiser au soi-disant angélisme de la Gauche sur ces questions, pointant du
doigt Daniel Vaillant.
Une question se pose :
les Français sont-ils des
citoyens, dotés d’un esprit critique, comme je le pense, ou sont-ils des veaux,
comme le veut la tradition gaullienne, voués à tomber une fois de plus dans le
panneau ?
Un début de réponse me vient du terrain. A Cosne,
je croise de plus en plus d’habitants me disant regretter la Police de proximité.
Il faut dire que les gouvernements successifs depuis 7 ans nous ont d’abord supprimé
le commissariat de Police, le remplacement par une brigade de gendarmerie, puis
ont diminué le nombre de gendarmes, et les ont remplacés par quelques caméras
de vidéo-protection.
Les gendarmes ne
sont naturellement pas en cause, ils font leur travail du mieux qu’ils peuvent.
C'est l'organisation qui pose problème. Nos technocrates modernes appellent
cela la RGPP (réforme générale des politiques publiques). Traduction : comment
faire le même travail avec moins de fonctionnaires ? On voit bien que
c'est impossible et que le service public en pâtit ...
C’est d’ailleurs cette même RGPP qui est la cause
de la fermeture récente de notre tribunal et du refus de la Chancellerie de
nous accorder des solutions alternatives permettant de maintenir une certaine
justice de proximité. Plus de policier, moins de gendarmes, plus de tribunal.
La boucle est bouclée …
Le 10 septembre 1997 se tenaient les premières journées parlementaires
du Groupe socialiste suivant les élections ayant porté Lionel Jospin et la Gauche
plurielle au pouvoir. Il y a 13 ans, un siècle, une éternité …
Un lecteur averti de Pas à pas, comme il y en a beaucoup, m’a remémoré
cette date en m’envoyant un lien vers le site de l’ina.fr.
Sur cette vidéo(Cf. infra), quatre jeunes députés fraichement élus se distinguent en demandant
une limitation plus stricte du cumul des mandats.
Le tout nouveau Premier ministre va aller dans leur sens en annonçant le
jour même le vote d’une loi dans les semaines à venir. Ce qui fut dit fut fait,
comme toujours avec Jospin.
Las ! Les quatre chevaliers blancs ne seront pas satisfaits. Ce qu’ils
demandaient, et qu’ils demandent depuis, avec une belle constance, à l’occasion
de chacun des congrès du Parti socialiste, c’est l’instauration du mandat
unique pour les parlementaires.
13 ans plus tard, leur vœu n’a toujours pas été exaucé. Mais, à ma
connaissance, seul Christophe Caresche, Député du 18ème
arrondissement de Paris, a mis ses actes en conformité avec ses principes.
Eclairant, non ?
Cliquer sur le lien ci-dessous pour voir la vidéo :
Le
Secrétaire national du Parti socialiste chargé de la rénovation vient de rendre
un rapport d’étape. Ce document préconise, en autres mesures, l’organisation de
primaires pour désigner un candidat de la gauche à l’élection présidentielle et
le strict non cumul des mandats pour les parlementaires.
Après
2 années de remue-méninges, nous voici donc avec deux propositions fortes sur
la table.
Des
propositions qu’on imagine élaborées avec l’aide du trop méconnu Laboratoire
des idées, ce qui aura au moins le mérite de faire ses détracteurs qui se
lamentaient que si peu d’idées soient sorties dudit laboratoire, surtout depuis
le départ de sa cheville ouvrière Lucille Schmidt.
Le
non cumul des mandats est sans doute une bonne idée. La 5ème
République a d’ailleurs beaucoup progressé en ce domaine limitant à deux le
nombre de mandats qu’un élu peut exercer en même temps.
Il
reste bien entendu des progrès à faire dans au moins trois directions : la
limitation du cumul des mandats dans le temps, la limitation du cumul des
mandats et des fonctions (ex : président de communauté de communes, de
syndicat mixte, de parc naturel, etc.) et une interdiction stricte de cumul
pour les parlementaires.
Pourquoi
être plus strict avec ces derniers ? Tout simplement pour revaloriser le
rôle et les pouvoirs d’un Parlement aujourd’hui à la botte de l’Exécutif qui
lui dit quand légiférer et sur quoi, et désormais aussi, innovation sarkozyste,
quand « délégiférer » …
Les
propositions du Secrétaire national à la rénovation et du Président du
laboratoire national des idées vont donc dans le bon sens. Certes !
D’où
vient alors ce sentiment de malaise éprouvé en les entendant énoncer leurs
propositions ?
Probablement
du fait que rénovateurs autoproclamés depuis leur entrée en politique, et à ce
titre thuriféraires du mandat unique, l’un est finalement devenu Président d’un
Conseil général tout en restant député, et que l’autre, que l’on connait,
hélas, bien dans la Nièvre, cumule autant de mandats qu’il le peut et depuis
toujours, réussissant ce tour de force de cumuler à ce jour, 16 ans seulement
après sa première élection, pas moins de 39 années de mandat … !
Inutile
de s’étrangler d’indignation à la lecture de ces lignes. L’histoire est faite
de tels personnages. Le théâtre aussi, notamment celui de Molière.
On
pourrait citer Tartuffe (dont le
titre complet est Tartuffe ou l’imposteur),
parcourant les cinq actes de la comédie une main tenant la Bible, l’autre dans
le corsage de Mariane (troublante coïncidence …), la fille du naïf Orgon.
On
pourrait aussi citer l’Avare (ou l’école du mensonge, pour être là encore
complet), et ses modernes Harpagon, courant leur circonscription en pleurant, « Hélas ! mes pauvres mandats, mes pauvres cumuls, mes
chers amis ! On m'a privé de vous ; et puisque vous m'êtes enlevés,
j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi,
et je n'ai plus que faire au monde ! Sans vous, il m'est impossible de vivre. »
Quant
aux Primaires, qui me semblent l’exemple même de la fausse bonne idée, j’y
reviendrai tout prochainement ici.
Les autorisations de l’ancien scanner étaient
arrivées à échéance en mars 2009 et faute d’accord pour les renouveler, la
persistance d’un tel équipement a semblé compromise dans un premier temps. Il
faut bien comprendre que la fin du scanner aurait entrainé celle du service des
Urgences et mis en péril, par voie de conséquences, l’ensemble du Pôle de
santé.
Ce scénario catastrophe a finalement été
évité grâce au sens de l’intérêt général d’une très grande partie des acteurs
de ce dossier.
Depuis quelques jours, un tout nouveau
scanner est en service au Pôle de santé de Cosne, et les équipes de l’hôpital
et de la clinique se transmettent le relais pour assurer un fonctionnement
24h/24 et 7j/7.
C’est une bonne nouvelle pour le bassin
de santé cosnois qui rayonne sur pas moins de 4 départements (Nièvre, Cher,
Loiret, Yonne) et 29 cantons et concerne 70 000 patients potentiels.
A la pointe de la technologie, ce
scanner, avec ses 16 barrettes (contre 4 à l’ancien) permet d’enregistrer un
nombre plus important d’informations, en volume et non plus en tranches, avec
une meilleure précision et un délai de traitement des images plus rapide.
Concrètement, cela signifie pour les
praticiens une qualité d’analyse plus grande, plus fine, plus précise et pour
les patients une exposition moindre aux rayons.
Premier équipement concret du Pôle de
santé public / privé de Cosne, il en appelle d’autres.
Il est d’ailleurs symbolique à plus d’un
titre d’une saine coopération entre le public et le privé. Si la gouvernance de
l’ancien scanner était à 90% aux mains du privé, le GIE gérant le nouveau est
détenu à 50/50 par l’hôpital public et la clinique. Conformément à la volonté
exprimée par les élus locaux rassemblés derrière Alain Dherbier, le Maire PS de
Cosne Cours sur Loire, la part du public a de fait nettement progressé !
Au final, les grands bénéficiaires sont
les patients, puisque cet équipement est utile à toutes les spécialités
médicales : chirurgie, orthopédie, oncologie, soins dentaires,
obstétrique, etc.
Quand on voit, hélas, progresser la désertification
médicale un peu partout en France, et y compris dans la Nièvre, comme à Clamecy
ou Decize où se mènent de légitimes combats, on ne peut que se réjouir qu’à
Cosne on continue à pouvoir mettre des enfants au monde et à sauver des vies !
Rénovation de la vie politique : le député Christian Paul annonce sa
démission du Conseil régional de Bourgogne pour cause de non cumul des mandats.
AFP | 01.04.10 | 13h43
Moins
d’une semaine après sa réélection triomphale au poste de 1er Vice
Président, le député PS Christian Paul a annoncé ce matin lors d’une conférence
de presse à Dijon qu’il remettait sa démission au Président de la région
Bourgogne.
Président
du Laboratoire des idées, baron du courant rénovateur d’Arnaud Montebourg au
sein du PS et à ce titre parmi les plus anciens défenseurs du mandat unique,
Christian Paul a exprimé son souhait de pouvoir mettre enfin « [ses] actes
en adéquation avec [ses] idées ».
Il a fait
part de sa profonde satisfaction de pouvoir par son acte « permettre à une
nouvelle génération de socialistes d’accéder aux responsabilités ».
A
quelques mois des primaires présidentielles, ce responsable national du PS
montre ainsi la voie de la rénovation de la vie politique à une génération que
l’on a surnommé les éléphants socialistes.
Réunis en Conseil municipal ce soir, les élus cosnois ont voté un voeux demandant l'arrêt des expulsions et l'application de la loi dur le droit au logement opposable :
Depuis le 15 mars, le retour des
expulsions est redevenu d’actualité. Avec la crise et la montée du chômage
cette année sera dramatique pour nombre de nos concitoyens.
L’accès à un logement doit
être un droit inaliénable pour tous, en particulier pour les familles
populaires et les salariés modestes.
En 2010 le budget de
l’Etat en faveur du logement social est en baisse, certaines Préfectures
expulsent des familles alors qu’elles doivent les reloger en vertu de la loi
DALO (droit au logement opposable de 2007).
Dans ce contexte la Mairie
de Cosne Cours sur Loire s’associe aux revendications portées par les associations
qui défendent le droit au logement pour tous c’est à dire :
-un
moratoire sur les expulsions locatives
-le
droit à un logement stable
-l’encadrement
des loyers et des charges pour rendre le logement accessible à tous
-la
réalisation massive de vrais logements sociaux faiblement énergivores.
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