Avec l'entrée de plusieurs soutiens de Ségolène Royal à sa direction, le PS était présenté par les médias comme convalescent. Sans rallier cette vision naïve, on pouvait au moins penser que le processus d'auto-destruction avait été enrayé à temps, à quatre mois d'élections européennes qui lui avaient été particulièrement souriantes en 2004.
Las ! C'était sans compter sans les égoïsmes, les égocentrismes, les baronnies et les réflexes claniques de toutes sortes. Gérard Collomb a pris la tête de cette croisade affligeante, en affirmant haut et fort qu'il ne devait rien à son parti, bref que son parti lui devait tout. Si Samson avait sa force dans ses cheveux, Gérard Collomb avait-il son bon sens et son humilité dans sa moustache ?
On continue de croire en ses idées, à militer, à porter ses convictions et l'on voudrait continuer à se sentir bien dans son propre parti. Mais l'écoeurement, petit à petit, congrès après congrès, désignation après désignation, fronde après fronde, prend le dessus !
N'étaient celles et ceux pour qui l'on se bat, on rentrerait chez soi, la tête dans les épaules, cultiver son jardin !
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