Peu de vacances cet été. En travaux tout juillet dans notre nouvelle maison, nous n’avons pas chômé !
Pour compenser l’absence de voyage, alors que les amis sont au loin, je ressens, intensément, le besoin de retrouver les livres. Le besoin d'un nouvel équilibre après quatre semaines de travail manuel acharné n'est pas étranger non plus à ce désir.
Cela tombe bien, le déménagement m’a permis de remettre en forme ma bibliothèque. Tout en conservant un classement par thème, histoire, littérature, philosophie, politique, cuisine et vins, voyages, etc., j’ai opté, cette fois-ci, pour un tri par éditeur. Cela fonctionne plutôt bien.
Je redécouvre à cette occasion les ouvrages mis de côté, comme des vins de garde, pour les moments où la soif de lecture redeviendrait la plus forte. Ce moment arrive. Le voyage commence !
D’abord avec Marie Ann Singleton, et ses aventures seventies autour de Russian Hill, relatées par Armistead Maupin dans les savoureuses Chroniques de San Francisco.
Traversant le Pacifique, je retrouve Mari, toute jeune japonaise, qui, au cours du Passage de la nuit, trouve patiemment son chemin de vie sous la plume de Haruki Murakami.
Retour vers les USA où Henry J Molise, alias John Fante, tente de domestiquer son Chien Stupide, son épouse et ses enfants, et foire assez lamentablement toutes ses tentatives !
L’été est décidemment américain, puisque je me lance à la découverte de Breat Eston Ellis, à travers son Moins que zéro, on ne peut plus éloigné du Triple zéro de Jacky Blot et de sa Taille aux Loups ; comparaison audacieuse, je l'avoue !
Je retrouve dans ce roman de jeunesse bien des points communs avec les personnages de Philippe Djian, et dans le style de BEE une gémellité avec celui de notre basque d’adoption préféré. Je ne m’en plains sincèrement pas. Un plaisir où se mêle celui de retrouver une traduction de Brice Matthieussent, un fameux passeur de littérature américaine, puisqu’il nous offre les traductions de tous les Jim Harrison … un qui ne cracherait sûrement pas sur une ou plusieurs bouteilles de Triple zéro, justement !
Le voyage n’est pas fini. Les vraies vacances débutent vendredi. Elles nous ramèneront sans doute sur le Vieux Continent !
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