Cosne Cours sur Loire, le 29 octobre 2009.
Monsieur le Premier Secrétaire fédéral, Cher Patrice,
Les élections régionales de mars 2010 se dérouleront dans un contexte particulier.
Le Parti socialiste et ses alliés dirigent vingt régions sur vingt deux et le renouvellement des assemblées régionales sera le dernier scrutin majeur avant la présidentielle de 2012. Les chances de victoire de la Gauche à la présidentielle seront donc en partie liées à sa capacité à conserver la majeure partie de ces vingt régions.
Ces dernières ont, par ailleurs, été remportées en 2004 sur la base de l’union des forces de Gauche et écologistes. Une union rendue nécessaire après le « coup de tonnerre » du 21 avril 2002. La volonté hélas exprimée, récemment, par nos partenaires de partir seuls au premier tour des prochaines élections régionales fait donc planer le danger de nouvelles défaites.
Face à ce contexte et à ce danger, les Socialistes doivent aller au scrutin rassemblés ! En particulier en Bourgogne où François Patriat doit pouvoir poursuivre, en l’amplifiant, la politique que son équipe et lui ont mise en place au grand bénéfice de nos concitoyens.
Dans cette perspective, l’enjeu qui est le notre est clair : réaliser le meilleur score possible dès le premier tour. L’importance de ce score sera déterminante pour la dynamique de second tour autant que pour les négociations entre les deux tours.
Pour atteindre notre objectif, Socialistes nivernais, nous devons nous mobiliser autour d’une liste représentant tout à la fois l’ensemble des territoires nivernais, en tout premier lieu ceux dirigés par un militant du Parti socialiste, et les valeurs de modernisation de la vie politique qu’ont exprimées fortement les militants lors du vote du 1er octobre.
C’est dans cet état d’esprit qu’élus et militants de la section de Cosne m’ont demandé de déposer ma candidature pour les élections régionales. Fort de ce soutien et de cette dynamique, je l’ai accepté avec détermination, convaincu que ma capacité à incarner une candidature de rénovation et ma connaissance d’un territoire où je travaille et milite depuis plus de dix ans permettront d’apporter à notre liste le maximum de voix possible.
Je te remercie de prendre en compte ma candidature et les principes qui l’animent. Mes camarades et moi te remercions de la présenter et de la défendre auprès du Comité en charge d’élaborer la liste.
Tu peux compter sur moi et sur l’ensemble des élus et militants du haut Val de Loire nivernais dans cette bataille électorale qui s’ouvre et qui sera si déterminante pour notre avenir.
Je te prie de croire, cher Patrice, en l’expression de mes fidèles amitiés socialistes.
Ma connaissance d’un territoire où je travaille et milite depuis plus de dix ans permettront d’apporter à notre liste le maximum de voix possible....
JOKER ! Vous êtes Nivernais comme moi je suis Parisien...
Stop au cumul des mandats...vous et les autres !
La palme revient quand même à H.Boujlilat !
Rédigé par : Nicolas C. | 06 novembre 2009 à 20:09
@Nicolas : je ne suis certes pas Nivernais de naissance puisque je suis d'origine berrichonne ... le Berry, juste de l'autre côté de la Loire ... Par contre je travaille dans et pour la Nièvre depuis plus de 10 ans ... suffisamment de temps pour connaître, pas mal, et aimer, beaucoup, notre département et sa région !
Quant au cumul des mandats, le reproche peut sans doute être fait à certains élus, mais certainement pas à moi, je n'en exerce aucun !, ni à Hicham Boujlilat qui est seulement Adjoint au Maire de Cosne et Vice Président de la Communauté de Communes Loire et Nohain, c'est à dire un mandat et une fonction, par ailleurs très complémentaires.
Cordialement.
François
Rédigé par : FCB | 07 novembre 2009 à 11:43
Resterez-vous au cabinet de la mairie de Cosne, si vous êtes élu à Dijon ? Sinon, ça va faire du cumul !
Rédigé par : Hervé Martin | 09 novembre 2009 à 00:00
@Hervé :
Votre question est intéressante et appelle des remarques sur au moins deux niveaux. Permettez-moi d’y répondre avec exhaustivité.
Au niveau des principes d’abord. Doit-on conserver son emploi lorsque l’on devient élu ? Cette question renvoie à deux autres questions. Premièrement : faut il se couper de la réalité lorsque l’on exerce un mandat, c'est-à-dire? Je considère pour ma part qu’il faut au contraire rester le plus en phase possible avec les concitoyens que l’on représente. Deuxièmement : le mandat d’élu doit-il être réservé à une caste de privilégiés capables de vivre de sa fortune ou de ses rentes ? Je ne le pense pas. C’est d’ailleurs un acquis de la République que de permettre à toutes et tous de pouvoir devenir élu, quelque soit sa condition. Néanmoins, dans le cas où le statut d’élu ne permettrait pas à une personne d’abandonner l’activité professionnelle qui lui apporte 100% des ressources avec lesquelles elle fait vivre sa famille, chacun comprendra qu’elle doive conserver son emploi. On ne peut pas demander à quelqu’un de privilégier ses devoirs civiques au détriment de ses devoirs familiaux.
Au niveau de mon cas personnel, ensuite. Vous demandez si le mandat de Conseiller régional de Bourgogne est incompatible avec la fonction de directeur de cabinet du maire d’une commune de Bourgogne. Je me suis bien sûr posé la question. Ma réponse est simple. Dès lors que mon emploi me le permettrait, il n’y a aucune raison de mettre un terme aux fonctions que j’exerce au côté de Monsieur le Maire de Cosne Cours sur Loire. Bien au contraire, serais-je même tenté d’ajouter. Mon parcours nivernais se caractérise par une vraie cohérence. Je travaille dans la Nièvre et pour la Nièvre depuis le 3 septembre 1998. J’ai d’abord commencé par épauler le député Gaëtan Gorce dans sa circonscription. Mes missions consistaient alors à rencontrer les habitants, les salariés et les élus de toute la circonscription, avec un soin particulier pour le territoire de Cosne, et à leur apporter aide et conseil dans leurs projets. J’ai ensuite poursuivi cette collaboration à l’Assemble nationale où parmi, mes missions, me revenait le suivi des dossiers nivernais. Depuis 18 mois, je dirige le Cabinet du Maire de Cosne. Ainsi, depuis 11 ans et 3 mois, pas une seconde de ma vie professionnelle n’a été distraite des questions nivernaises. Si en mars prochain, je deviens Conseiller régional, je ne ferai que poursuivre cette mission, au niveau de la région cette fois-ci, avec la ferme intention de défendre les intérêts de la Bourgogne, naturellement, mais plus encore ceux des Nivernais en particulier, parmi lesquels, en premier lieu les dossiers des habitants et des communes du haut Val de Loire nivernais.
Vous aurez notez, Hervé, que je n’ai répondu à votre question qu’en évoquant la question du cumul entre un mandat électif et une activité professionnelle. N’exerçant à ce jour aucun mandat électif, je serai en effet un des rares à n’être pas concerné, s’il est élu, par la question du cumul des mandats. Je serai d’ailleurs, dans cette hypothèse, en pleine conformité avec le souhait des adhérents du Parti socialiste qui ont voté le 1er octobre dernier à plus de 75% en faveur du non cumul des mandats.
Cordialement.
François
Rédigé par : françois cormier-bouligeon | 09 novembre 2009 à 14:57
Cher Monsieur Nicolas C. (Canteloup ?),
Comme l'a rappelé François, le seul mandat que m'ont confié les Cosnois est celui de Conseiller municipal. Je suis adjoint au Maire par décision de mes collègues conseillers municipaux que je remercie au passage. Les conseillers municipaux sont ensuite désignés, toujours par leurs pairs, pour représenter la commune dans les CA de collèges, lycées, associations, hôpital, conseil communautaires etc... C'est le fonctionnement de nos institutions qui est comme celà. Dans le Conseil municipal de Cosne, seuls deux élus cumulent avec un autre mandat : celui de conseiller général. Pour l'un d'entre eux, Michel Poinsard, c'est une vraie richesse pour notre collectivité qui a en son sein un élu influant auprès des autorités départementales.
Je suis Nivernais depuis l'age de 5 ans, mes parents ayant immigré de ma Normandie natale et suis très impliqué depuis toujours dans la vie locale cosnoise et nivernaise et je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin par amour pour mon territoire. Fils d'ouvrier en fonderie, je considère comme François, que la fonction d'élu et plus globalement l'engagement politique ne doivent pas être réservés aux seuls rentiers.
Je conclue en vous remerciant Nicolas pour l'attribution de cette palme de l'engagement que vous m'avez décernée. en ce 10 novembre de grisaille, ce trophée me réchauffe le coeur ;-)
P.S.: j'aime beaucoup vos imitations sur Europe 1
Rédigé par : Hicham BOUJLILAT | 10 novembre 2009 à 11:49