« Invictus » est un court poème de l'écrivain William Ernest Henley ancré dans la culture populaire anglo-saxonne.
C'est le poème
préféré de Nelson Mandela, dont nous fêtons aujourd’hui le
vingtième anniversaire de la libération de l'île-prison
de Robben Island.
Cette date
anniversaire n’a d’ailleurs pas échappée au Conseil municipal de Cosne Cours
sur Loire qui vient de donner le nom de Nelson Mandela à une rue d’un nouveau
lotissement ; les autres rues étant quant à elles baptisées « Rosa Parks »
et « Martin Luther King ». Quels beaux symboles !
Le titre latin du
poème signifie « invaincu, dont on
ne triomphe pas, invincible » et se fonde sur la propre expérience de l'auteur
puisque ce poème fut écrit en 1875 sur son lit d'hôpital, suite à son amputation du
pied. William Henley disait lui-même que ce poème était une démonstration de sa
résistance à la douleur consécutive à son amputation.
J’ai découvert ce
texte en voyant le dernier film de Clint
Eastwood ; un film qui mêle histoire, lutte contre l'Apartheid et rugby. Le relisant, je me dis qu’il peut trouver en chacun de
nous une vraie résonnance !
Je
loue les Dieux qui me donnent
Une
âme, à la fois noble et fière.
Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout bien que blessé.
En ce lieu d'opprobres et de pleurs,
Je ne vois qu'horreur et ombres
Les années s'annoncent sombres
Mais je ne connaîtrai pas la peur.
Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.