Les
six ouvriers de l'usine Continental de Clairoix (Oise)
ont été condamnés ce matin à des peines allant de 2 000 à 4 000 euros d'amendes
pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne en 2009.
Certes,
la cour d'appel d'Amiens n'a pas suivi les réquisitions de l'avocat général qui
demandait la confirmation des peines de première instance, allant de deux à
cinq mois de prison avec sursis.
Mais
la peine infligée correspond tout de même à plusieurs mois de salaires …
Dans
son arrêt, la cour a déclaré coupables les six prévenus du délit de "dégradation de
bien destiné à l'utilité publique".
Si l’on ne peut évidemment justifier le recours à la force d’un point de vue
général, il convient de rappeler que ses actions ne sont pas conduites de bon cœur
par ces salariés.
De
plus en plus de salariés, partout en France, sont contraints à avoir recours à
des pratiques violentes, à l’instar des luttes ouvrières légitime du 19ème
siècle, pour pouvoir ou sauver leurs emplois, ou obtenir des conditions de licenciement
dignes et justes.
C’est
tout de même leur vie professionnelle et leur condition de vie tout court qui
sont en jeu !
Si
je suis candidat aux élections régionales sur la liste du Parti socialiste, c’est
d’ailleurs d’abord et avant tout pour exprimer ma colère face au sort qui a été
réservé aux salariés de Henkel et de Fog à Cosne ou encore, il y a quelques
années, à ceux Lambiotte à Prémery.
L’engagement
à Gauche, c’est d’abord une révolte contre la vénalité, la brutalité, l’arbitraire
inacceptables du capitalisme financier !
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.